Un Algérien, âgé de 35 ans, a été condamné, lundi 30 septembre, par la Cour d’assises de l’Orne pour des faits de violences conjugales. Trois semaines seulement après leur mariage, le prévenu a tenté de tuer sa femme, âgée de 34 ans, dans leur appartement, au 4e étage d’un immeuble d’Argentan, commune située dans le département de l’Orne en Normandie, rapporte le journal de l’Orne.
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Les faits remontent au 16 mai 2017 lorsque Mohammed M. s’est saisi d’un couteau et a tenté de poignarder sa femme à la gorge. Cette dernière esquive les coups avant de prendre la fuite avec ses enfants pour se réfugier chez des voisins. C’est l’enfant de la victime qui a appelé la police quelques minutes après l’incident. L’Algérien a été interpellé aussitôt et présentait un taux d’alcoolémie égale à 0.46 g/litre, précise la source, qui ajoute qu’il a été par la suite incarcéré à la maison d’arrêt du Mans.
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Le fils de la victime, qui affirme avoir entendu son beau-père dire à plusieurs reprises qu’il allait tuer sa mère, a parlé de l’accident au président de la Cour d’assises via une visioconférence, « lorsque j’ai vu Momo suivre ma mère avec un couteau à la main, je l’ai suivi pour voir ce qu’il allait faire. Là, j’ai vu qu’il avait une lame dans la main et frappait maman, mais je ne l’ai pas vu la frapper avec ce couteau […] J’ai réveillé mes petits frères et petites sœurs avant d’appeler la police », a témoigné l’enfant. Sept personnes ont également affirmé avoir entendu l’accusé menacer sa femme de mort.
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Pour l’avocate de la partie civile, sa cliente n’a eu la vie sauve que parce qu’elle a trouvé refuge chez des voisins, « ce ne sont pas des petites claques comme ça, comme le déclare l’accusé, mais des coups de poing. Il a volontairement voulu lui donner la mort, il avait un couteau […] Imaginez cet enfant de dix ans qui voit le compagnon de sa mère courir derrière sa maman, un couteau à la main », explique l’avocate.
En ce qui concerne l’avocat de la défense, il affirme que si son client avait voulu tuer sa femme, il l’aurait fait. « Menacer de mort et vouloir tuer sont deux choses différentes », a-t-il ajouté avant de demander à la Cour de requalifier les faits en violences volontaires.
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La Cour n’a finalement pas retenu la tentative de meurtre. Le prévenu algérien a été condamné à une peine de cinq ans de prison assortie d’une interdiction du territoire français (ITF) pendant dix ans, et une interdiction de détention ou de port d’arme pendant cinq ans.
Source: observalgerie
