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Voici ce qu’un fan a fait pour honorer Johnny Hallyday…

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Le public s’est arraché des objets et des tenues des deux monstres (Claude François et Johnny Hallyday) sacrés de la musique française, ce samedi à la salle Drouot à Paris.

Jonny Hallyday
Johnny Hallyday

« Et maintenant nous allons passer à Claude François », annonce maître Coutau, le marteau à la main, aussitôt salué par une salve d’applaudissements. Archi-comble, la salle de l’hôtel Drouot, à Paris, se réveille enfin. Il a fallu attendre le lot 64 et Cloclo pour que s’anime enfin la grande vente de costumes et tenues de scène, d’objets personnels et de manuscrits de chanteurs et chanteuses qui s’y déroule ce samedi. Juste avant, trente-deux 45 tours de Nino Ferrer, Patrick Juvet et Dave ont trouvé difficilement preneur à 40 euros.

Les objets personnels de Johnny Hallyday déclenchent la même excitation. Il n’y en a que pour les deux stars, seules à briller, éclipsant les autres. Par le nombre de pièces présentées. Par les prix atteints. 

Cloclo a encore nombre d’aficionados et on s’arrache ses tenues, atteignant 7500 euros pour un pantalon de scène bleu, 2000 euros pour une paire de lunettes de soleil, quand une cravate est partie à 650 euros. Sans les frais de 27 %.

Acheter un bout de son idole « avec Cloclo, tout monte toujours assez vite, pour Johnny certaines pièces partent à bas prix, quand certaines se vendent très cher, analyse Adrien, un habitué. Les objets Hallyday ne se vendaient pas aussi bien il y a deux ans, c’était 400 la chemise et 1000 le costume, mais évidemment depuis qu’il est mort… ».

Clou de la vente, une veste bleue signée Yves Saint-Laurent portée par le chanteur en 1971 est adjugée 20 000 euros – le record de la vente – le marteau s’abat à 9500 pour le blouson porté par l’idole des jeunes sur la mythique photo de Jean-Marie Perier pour « Salut les Copains » en 1966. Un perfecto part à 7 500 euros quand un simple bracelet en cuir atteint 4500 euros, plus cher qu’une montre en or Cartier…

Tout ce qu’a touché le chanteur ne s’envole pas. Un pantalon de scène part étonnamment à 300 euros. « Ça va monter, le temps que ces histoires de succession se tassent un peu », prédit Dominique, qui a vendu plusieurs objets. Hervé, lui, est simplement venu acheter un bout de son idole. 

Sur un nuage, il montre un mégot jeté par le chanteur en 1996, une relique adjugée 250 euros. « Je l’ai acheté pour qu’il soit plus près de moi, il l’a tenu dans les mains, l’a fumé, sourit Hervé. C’est de l’émotion pure que j’ai achetée. »