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Voici le planning idéal pour réussir sa journée de travail

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Mettez votre agenda au diapason d’un biorythme optimal pour votre bien-être avec Erwan Devèze, consultant en neuromanagement.

– 7 heures : réveil en douceur

Pas de sonnerie stridente et stressante qui court-circuite l’horloge biologique. L’idéal serait de se réveiller avec la lumière du jour : la montée progressive de la sérotonine et de l’adrénaline est parfaite pour préparer le corps à l’action. A éviter : se ruer illico sur ses e-mails et SMS. Cela surcharge le cortex préfrontal et déclenche une décharge de cortisol, l’hormone du stress. Effet double peine pour le cerveau !

– 7 h 10 : douche

On profite de l’eau tiède pour laisser émerger les idées incubées pendant la nuit, notamment grâce aux «processus associatifs inédits» (insights). Attention, ces illuminations sont éphémères, mieux vaut les noter. Autre option gagnante pour le cerveau : le sport matinal. On cale, au choix, le petit déjeuner avant ou après le sport.

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– 7 h 30 : parenthèse «pré-action»

On s’accorde un moment pour dessiner tranquillement la journée à venir sur une feuille : objectifs, projets, temps forts, interactions… Créer sa partition quand le cerveau est encore vierge aide à s’organiser pour moins subir les événements par la suite.

– 9 heures : meeting stratégique ou brainstorming

C’est l’horaire parfait : les méninges tournent à plein régime, les idées fusent… Durée maximale d’efficacité de toute réunion bien organisée : trois quarts d’heure à une heure.

– 10 heures : place au dossier difficile

Les capacités attentionnelles, d’élaboration et de concentration sont au top pour élaborer un discours ou peaufiner une stratégie. Eviter tout autre stimulus (notification, téléphone, e-mail) : le cerveau, monotâche de nature, est vite distrait et la qualité du travail chute. En open-space, on s’équipe d’un casque pour s’isoler. Objectif : environ une heure sans lever le nez.

– 11 heures : break (et chocolat)

On fait dix ou quinze minutes de pause avant le dossier suivant. Au choix : respiration profonde au calme pour oxygéner les neurones, thé vert, fruits secs et chocolat noir pour booster l’attention, le bien-être et la mémoire (effet anti-oxydant et antistress).

– 11 h 30 -12 heures : pause déjeuner

Oui, c’est le pire timing pour lancer une négociation : fatigue et faim s’installent chez l’interlocuteur, moins enclin à écouter et interagir. Il risque d’abréger et de répondre par la négative ! Le cerveau réclame plutôt d’aller se recharger en énergie.

– 14 heures : sieste

Vingt minutes au maximum pour ne pas perturber le rythme circadien jour/nuit. Imparable pour régénérer en accéléré le cerveau et retrouver ses capacités pour le reste de l’après-midi.

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– 15 heures : petit tour dans le couloir

Problème à résoudre, besoin de cogiter, speech à réviser ? On sort du bureau et on va se promener ! Marcher augmente l’apport en glucose, le cortex et l’hippocampe (siège de la mémoire) travaillent mieux. Idéal aussi si on doit discuter avec un collègue ou avec son manager : les effets émotionnels sont modifiés et les relations hiérarchiques moins présentes au cours d’une balade.

– 16 heures : action !

L’heure n’est plus à la créativité ou aux cogitations théoriques. Un cerveau n’apprend jamais aussi bien que lorsqu’il est plongé dans l’action, surtout quand s’y ajoute une dimension ludique : l’hippocampe adore !

– 18 heures : détente

Ni réunion ni décision ! Fatigue cognitive accumulée, impératifs privés… c’est en fin de journée qu’on fait les moins bons choix car, épuisé, le cerveau capitule et se met en mode pilotage automatique.

– 21 heures – 22 heures : déconnexion

Il faut préparer sa nuit. Sept heures en moyenne de sommeil sont nécessaires pour nettoyer et régénérer les neurones, et consolider les données de la journée sur le disque dur de sa mémoire.