Héréditaire, hormonale, incurable… Les idées reçues concernant la calvitie ne manquent pas. Alors, info ou intox ? La réponse des spécialistes capillaires.
1. La calvitie est héréditaire
Vrai. La chute et l’affinement progressif des cheveux sont héréditaires dans plus de 90 % des cas. Ces deux facteurs résultent d’une prédisposition inscrite dans le capital génétique de chacun : en fonction de nos gènes, nos follicules pileux seront plus ou moins sensibles à l’activité des hormones mâles.
2. Se laver les cheveux trop souvent accélère la calvitie
Faux. La calvitie résulte d’un phénomène sous-cutané, or le shampooing ne franchit pas la barrière cutanée.
3. La calvitie ne concerne que les hommes
Faux. Selon le département de Dermatologie de l’université de médecine de New York, l’alopécie (Terme désignant l’accélération de la chute des cheveux, la calvitie constituant l’ultime développement de l’alopécie) affecte plus de 70 % des hommes et 40 % des femmes, à un moment ou à un autre de leur vie.
4. Porter un chapeau/casque/bonnet aggrave la calvitie
Vrai et faux. Le port régulier d’un casque par exemple peut provoquer un excès de sécrétion de sébum et une transpiration excessive du cuir chevelu. Ces deux facteurs combinés peuvent conduire le sébum à « stagner » dans le follicule pileux et perturber la bonne pousse des cheveux.
5. On ne peut pas l’éviter ni la soigner
Vrai et faux. On ne peut certes pas l’éviter, car elle dépend de notre patrimoine génétique. En revanche, on peut la soigner. Il existe des solutions « médicamenteuses » qui présentent des bénéfices (mais aussi des effets secondaires). D’autres approches sont composées de produits 100 % naturels, qui ne provoquent donc ni accoutumance ni effet secondaire. La technique Clauderer a par exemple démontré une efficacité trois fois supérieure à celle des solutions « médicamenteuses » (étude menée au CHU de Besançon).
6. La calvitie, c’est hormonal
Vrai. La calvitie est provoquée par la rencontre entre les hormones mâles et une enzyme (la 5-alpha-réductase) au niveau du follicule pileux. De cette rencontre naît, une nouvelle hormone (la DHT) qui sera ensuite plus ou moins captée par les follicules pileux (en fonction du patrimoine génétique de chacun). Les follicules pileux qui captent la DHT seront alors entraînés dans un processus physiologique de vieillissement prématuré.
Bonus : Les chauves sont meilleurs au lit que tous les autres hommes ! Ça reste à vérifier auprès des femmes ; n’allez tout de même pas poser la question à la vôtre !
Avec Femme actuelle