La Banque africaine de Développement (BAD), la Banque européenne d’Investissement (BEI) et la Commission européenne (CE) ont lancé en début de semaine, Boost Africa, un capital-risque dédié aux start-ups et PME africaines.
Doté d’une enveloppe financière de départ estimée à cent (100) millions d’Euros pour commencer, Boost Africa permettra au système bancaire de financer davantage, les PME et les start-ups innovantes et à fort potentiel de croissance, en offrant une garantie.
Sur le continent africain, environ 13 millions de jeunes âgés de 24 ans sont sur le marché de l’emploi chaque année, mais une petite proportion a accès au travail. Boost Africa devrait permettre à terme le financement de 3 000 entreprises et créera 25 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects. Tous les pays du continent sont éligibles au fonds.
Pour le président de la BAD, Akinwumi Adesina, ce fonds sera destiné prioritairement aux jeunes africains. Au départ, 1 500 PME et start-ups dans divers secteurs d’activité allant de l’agriculture, au commerce, à la santé, l’éducation ou les nouvelles technologies sont ciblés.
« C’est un fonds de confiance en la jeunesse africaine. Nous voulons donner de l’espoir aux jeunes. La crise migratoire fait d’énormes dégâts, le futur de la jeunesse africaine n’est pas sous la mer Méditerranée », a-t-il indiqué.
Avec JeuneAfrique
