LANCEMENT DU PROJET FEDAO TOGO A NOTSE
Le projet du Fonds d’Emplois Des Associées d’Organisations du Togo (FEDAO –Togo) a été lancé le mercredi 6 mars à Notsè, au cours d’une conférence de presse placée sous le thème : « La revalorisation de l’emploi jeune en vue de la réduction de la pauvreté au Togo ».
Animée par son directeur général, Dabga Agbavon Maxwell, cette conférence de presse a été couplée de l’installation officielle de la cellule de coordination de l’agence de Notsè.
Elle a vu la participation du représentant du préfet de la localité, M. Tchokoura Sakissa, du président de la délégation spéciale de la commune de Notsè, Kégloh Komlavi, du chef service de l’inspection du travail de Haho, Anassimongue Lamboni, ainsi que des chefs traditionnels et ceux des service d’Etat et des forces de l’ordre et un parterre de jeunes du milieu.
Dans sa déclaration liminaire, le directeur exécutif du projet FEDAO Togo, Dagba Maxwell a souligné que ce projet est en partenariat avec le ministère en charge du Développement à la Base et celui du Travail et de la Sécurité sociale et bénéficie de l’appui financier des bailleurs de fonds des Etats-Unis d’Amérique et de la Belgique.
C’est un réseau des associations françaises dont la section du Togo a été officiellement lancée au plan national le 29 décembre 2012 à Tsevié, dans la préfecture de Zio.
Selon l’orateur, FEDAO Togo s’inscrit dans la politique du chef de l’Etat en matière du développement économique et social et entend créer d’ici 2014 plus de 700 emplois pour les jeunes diplômés sans emploi sur toute l’étendue du territoire à travers les 25 zones de Lomé commune et les 21 agences des régions préfectorales afin de contribuer à la réduction de la pauvreté au Togo.
Cette initiative vise de façon spécifique à appuyer les fonctionnaires d’Etat et le secteur privé informel en leur offrant des prestations de services en termes d’acquisition des biens matériels et d’épargne crédit achat en mettant à leur disposition des cartes orange pour leurs opérations d’achat à crédit.
Il s’agira notamment pour les deux types de catégories de bénéficiaires de réaliser leurs besoins à un taux abordable qui varie de 5 à 33.50% pour les fonctionnaires et dont le prélèvement se fera chaque fin du mois sur leurs salaires directement au trésor public et de 10% pour le secteur privé informel.
Concernant les jeunes diplômés sans emplois qui seront employés par le projet, ils seront rémunérés mensuellement sur la base du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) du pays.