Après 4 mois de volontariat, 196 jeunes déscolarisés (JDS) ont reçu ce mardi des kits de matériels et équipements pour leur insertion professionnelle.
D’une valeur totale de 75 millions de francs CFA, ces kits permettront à ces jeunes qui ont appris des métiers mais n’ont pas trouvé de moyens de s’offrir des matériels, d’ouvrir leur atelier. Ces kits ne sont pas totalement gratuits, car les jeunes rembourseront le quart du coût des matériels dont ils ont bénéficié.
Ces jeunes ont également reçu en amont des formations sur l’entrepreneuriat et sur la gestion des activités génératrices de revenus. Ainsi, « le jeune volontaire peut à la fin de ces quatre mois, être entrepreneur s’il le veut », a estimé la ministre du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, Victoire Tomegah Dogbe.
Ces jeunes déscolarisés qui constituent la deuxième vague sont au total au nombre de 283. Ils ont été déployés dans les quartiers de Lomé pour des activités de salubrité et de sensibilisation des riverains vis-à-vis de leur milieu.
Amoulo Mirimida, l’une des bénéficiaires raconte son aventure. « J’ai appris la couture. Après l’apprentissage, j’ai fait trois ans à la maison parce que je n’avais pas de matériels. Un soir, le chef du quartier m’a annoncé que l’ANVT recrutait ceux qui ont appris des métiers mais n’ont pas de moyens. Je me suis donc inscrite. Après quelques mois, on nous a appelé et nous avons commencé les travaux. On nous a assuré qu’après nous aurons des kits. Au départ, je croyais que c’était de la blague, mais ce soir, mes rêves se sont réalisés. Maintenant, avec la machine, je suis prête pour ouvrir l’atelier. »
Le projet des jeunes déscolarisés ou de volontariat d’engagement citoyen vise à promouvoir l’engagement des jeunes déscolarisés ou semi-scolarisés. À travers ce projet, le ministère du Développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes leur offre l’opportunité de contribuer au développement de leurs communautés. Le projet est mis en œuvre conjointement par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB), l’Agence nationale pour le Volontatiat au Togo (ANVT) et le Fonds National pour le Financement Inclusif (FNFI).