Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

2 pilotes de chasse belges survivent à un crash de leur F-16 ce jeudi

Facebook
Twitter
WhatsApp

Deux pilotes de chasse belges aux commandes d’un F-16 ont survécu jeudi au crash de leur appareil dans le Morbihan, mais l’un d’eux a dû être décroché d’une ligne haute tension où il était resté suspendu par son parachute.

“Le pilote et son copilote ont pu s’éjecter avant le crash. Ils ont été tous les deux localisés et sont en vie”, avait indiqué peu après midi la préfecture du Morbihan.

Lire aussi : Congo : la ministre Inès Ingani virée du Gouvernement par Dénis Sassou-N’guesso

Leur avion avait décollé de Florennes (Belgique) et se rendait à la base aéronautique navale de Lann-Bihoué (Morbihan), a précisé la préfecture. Il s’est écrasé sur la RD 16 entre Landaul et Pluvigner.

L’alerte a été donnée à 10h38 et les secours ont rapidement pris en charge un premier pilote.

Ils se sont ensuite affairés auprès du second pilote qui est resté accroché avec son parachute pendant plus de deux heures aux câbles d’une ligne EDF. Il a finalement pu être récupéré vers 13h00 par les pompiers aidés par les services de RTE (Réseau transport électricité).

Lire aussi : Cristiano Ronaldo fait une étonnante révélation sur sa mère Maria Dolores

“Une opération sensible et longue”, a précisé lors d’une conférence de presse à la mairie de Pluvigner le sous-préfet de Lorient Pierre Clavreuil. “Il a fallu beaucoup de sang froid”, a ajouté Cyrille Berrod, contrôleur général des sapeurs-pompiers du Morbihan.

“On a les deux, pilote et copilote, en urgence relative. Ils sont vivants et sont blessés, ils sont pris en charge par les pompiers”, a indiqué la préfecture à l’AFP.

“Soulagé de savoir nos deux pilotes @BeAirForce sains et saufs après le crash de notre F16 et qu’aucune victime au sol ne soit à déplorer. @BelgiumDefense prend soin d’eux et de leur famille. Une enquête est en cours”, a twitté le ministre belge de la Défense Didier Reynders.

Lire aussi : Togo : augmentation des frais de demande de visas pour les Etats-Unis

Lors d’une conférence de presse à Bruxelles, le général Frédérik Vansina, commandant de l’armée de l’air belge, a indiqué avoir eu l’un des deux pilotes au téléphone. “Il m’a dit que lui et son collègue allaient bien. Ils sont à l’hôpital de Vannes pour des examens médicaux”.

Une première information avait laissé penser que les pilotes rejoindraient la Belgique dans la soirée. Mais la préfecture du Morbihan a confirmé à l’AFP que leurs familles étaient attendues en Bretagne dans la soirée. “Les pilotes sont toujours à l’hôpital de Vannes et leurs familles viennent les rejoindre ce soir. Elles sont peut-être déjà arrivées”, a-t-on indiqué vers 20H00 de source préfectorale.

Le général Vansina a expliqué que l’appareil effectuait “un exercice normal de navigation”. “Apparemment, il y a eu un problème de moteur sur l’avion”, qui date de 1983. “Une enquête technique devra déterminer les causes précises”.

Huit maisons évacuées

Un périmètre de sécurité de 500 m a été mis en place autour du site du crash aérien. Une centaine de gendarmes ont été déployés sur place, ainsi qu’une soixantaine de pompiers. “Par ailleurs, huit maisons ont été évacuées (15 personnes au total) par sécurité”, a ajouté la préfecture.

“L’aile de l’avion a arraché une partie de la toiture sur la façade nord de notre maison. Les dégâts sont impressionnants: les arbres et le cabanon étaient en feu quand mon épouse a été évacuée”, a témoigné au quotidien Le Télégramme Patrick Kauffer, un habitant de Pluvigner.

“L’avion est tombé à proximité d’une habitation et la maison a été touchée, elle a eu des dégâts substantiels (…) La dame qui habitait dans la maison touchée a été choquée et amenée à l’hôpital de Vannes”, a précisé M. Clavreuil.

Selon la préfecture du Morbihan, cet avion “n’était pas armé et son chargement est en cours d’expertise”. “Une équipe de la Direction de la sécurité aérienne de la Défense se rend sur place depuis la Belgique”, a-t-elle ajouté.

L’enquête a été confiée à la section de recherche (SR) de l’Air basée à Vélizy-Villacoublay et au BEA (Bureau enquête accident). L’avion est complètement détruit, selon la préfecture.

Avec L’AFP