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Médecine traditionnelle

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La médecine traditionnelle togolaise veut prendre de l’envol

Les praticiens de la médecine traditionnelle et les chercheurs universitaires réunis au sein du Groupe Technique d’Appui pour la Valorisation de la Médecine Traditionnelle du Togo (GTAVMT/Togo) sont en colloque depuis jeudi 13/06/2013 à Lomé.

 

Selon les organisateurs, il s’agit de procéder à la pré-validation des travaux du GTAVMT relatifs aux statistiques « fiables » en matière de médecine traditionnelle au Togo.

 

Selon le directeur général de la santé, Dogbé Koku Sika, « le constat au Togo, c’est qu’on n’a pas une amélioration notable en la matière. C’est pour cela que le gouvernement a pensé à dynamiser un peu plus ce secteur. Nous étions obligés de mettre en place un groupe technique pour faire l’état des lieux ».

 

Dans le document que le GTAVMT va rendre à la fin de ses travaux, les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces de la médecine traditionnelle seront énumérées afin de trouver les voies et moyens pour lancer la politique en matière de médecine traditionnelle au Togo.

 

A en croire la Fédération Nationale des Praticiens de la Médecine Traditionnelle (FNPMT), « la promotion et la crédibilité de la médecine traditionnelle togolaise exige que nous puissions fournir des statistiques fiables capables de démontrer que la population a besoin de cette médecine ».

 

Or, selon les statistiques, 80% de la population africaine s’adressent à la médecine traditionnelle pour leurs besoins de santé. Au Togo, les premiers recours dans les coins reculés du Togo en matière de santé sont faits à cette médecine. Cependant, force est de constater qu’en la matière, il n’ya pas, selon les autorités de la santé, une amélioration notable en la matière.

 

 A terme, il s’agit d’accompagner les praticiens à travers les recherches universitaires pour emboîter le pas aux autres pays de la sous-région et ainsi faire de la médecine traditionnelle un outil important pour la santé et faire en sorte que les deux médecines, à savoir la médecine conventionnelle et traditionnelle coexistent.

 

Les praticiens de cette médecine vont donc se limer avec l’expérience béninoise et burkinabé. Voilà pourquoi deux conférences seront animées par des experts venus de ces deux pays.

 

Ces deux conférences sont relatives à la place de la recherche scientifique dans la médecine traditionnelle et à la collaboration pouvoirs publics-praticiens de la médecine.

 

Ces travaux s’inscrivent dans le cadre des résolutions qui ont été prises au niveau de l’OMS et de l’Afrique sur l’importance de la médecine traditionnelle. Depuis une dizaine d’années, l’OMS décrète ce qu’on appelle les décennies pour la médecine traditionnelle. La deuxième génération a commencé depuis 2011.