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35e numéro de « Jeudi J’ose » : les jeunes entrepreneurs invités à introduire la qualité et l’innovation dans leur démarche entrepreneuriale

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Le site de la 7e édition de la foire ADJAFI a abrité, ce jeudi 13 septembre 2018, la plateforme mensuelle d’information et de formation des jeunes entrepreneurs, ‘Jeudi J’ose’, initiée par le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ).

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Vue partielle des participants

L’introduction des normes de qualité dans la procédure des entreprises favorise-t-elle l’innovation ? Tel est le thème autour duquel des experts de la démarche qualité, entrepreneurs confirmés et des jeunes entrepreneurs et exposants de cette foire ont échangé.

Il a été question pour le formateur, M. KANDA Roland, Conseiller en projet industriel, d’établir la relation intrinsèque qui lie la qualité à l’innovation. Mais faudrait-il d’abord connaître sur quelles bases définir ces deux notions

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M. KANDA Roland

Le concept de la qualité expliqué aux entrepreneurs de « Jeudi J’ose »

De façon courante, la qualité est ce que le client considère comme bon ou efficace, et recommandable. Elle peut être subjective. Il existe toutefois des indicateurs fiables. Il s’agit, entre autres, de la perte de la clientèle, le coût de retour en fabrication, le nombre de plaintes, le taux de déchets, ou encore le coût de l’échange d’un article. Une entreprise se doit de s’assurer une certaine exigence qualité afin de satisfaire au mieux sa clientèle. A ce stade, il faut repérer les éléments de la non-qualité, et leurs causes pour y remédier.

Dans ce cadre, selon M. KANDA, l’appel est fait au ‘Management de la qualité’ ; et ce, en alliant la planification, la maîtrise, l’assurance, et l’amélioration. Cette politique se base sur le brainstorming, le vote pondéré et le QQQQCP en termes d’outils.

Ainsi, le ‘Management de la qualité’ est une certification, comme celle de l’ISO (Organisation Internationale de la Normalisation), qui s’impose et atteste la reconnaissance auprès des autorités, vis-à-vis des normes établies. Elle offre un avantage concurrentiel et permet de se différencier.

Les normes ISO les plus reconnues sont, entre autres, l’ISO 9001 pour le Management de la qualité ; l’ISO 14000 pour le Management environnemental ; l’ISO 26000 pour la Responsabilité sociétale ; l’ISO 31000 pour le Management de risque ; l’ISO 22000 pour le Management de la sécurité alimentaire ; et l’ISO 45001 pour la norme Santé et sécurité au travail.

Il est à noter que l’ISO une organisation créée en 1947 qui a son siège à Genève. Elle définit les normes – établies dans tous les domaines – dites Normes ISO dont l’objectif est de diminuer les coûts des relations clients-fournisseurs et de faciliter les échanges internationaux.

Quid de l’innovation ?

L’innovation est, quant à elle, tirée par le marché est se définit selon l’OCDE comme la transformation d’une idée en un nouveau produit ou service rentable, en un nouveau procédé de fabrication ou de distribution, ou en une nouvelle méthode de service.

Assurément, « les entreprises  qui intègrent les questions de la qualité à leur fonctionnement et à leur culture créent un environnement propice à l’innovation, puisque la qualité incarne les principes compatibles avec l’innovation », a expliqué M. KANDA Roland.

L’innovation et la qualité apportent naturellement la performance et se matérialisent par « l’augmentation du bénéfice, de la part du marché et de l’amélioration de la productivité », a-t-il notifié.

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M. ABITOR Komi, P-DG de M’ORSE

Echanges avec le P-DG de M’ORSE

La session s’est poursuivie par un partage d’expériences et de vécus avec le P-DG de la société M’ORSE, promotrice du powerbank éponyme ; également Directeur de l’ONG Entreprise Territoire et Développement, productrice du riz nommé « Riz Délice ».

Au cours de son intervention, celui-ci a présenté les pré-requis d’un entrepreneur, les conditions dans lesquelles on doit créer son entreprise, et la nécessité de croire en son idée.

Il a, par ailleurs, souligné que  toutes les idées ne sont pas transformables en entreprise. Il faut partir d’une multitude d’idées pour avoir la meilleure transformable en action ».

Vouloir créer son entreprise, c’est s’affranchir de la précarité, c’est sortir de la vulnérabilité et participer à l’amélioration des conditions de vie de son pays afin de s’inscrire dans cet environnement global d’acteurs qui contribuent au développement du monde, a-t-il ajouté.

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Mme Sahouda Gbadamassi, DG FAIEJ

Il est à noter que ce 35e numéro de « Jeudi J’ose » s’est clôturé, sur note de satisfaction générale, tant par la richesse des interventions, mais aussi par la pertinence des conseils pratiques donnés par la Directrice Générale du FAIEJ, Mme Sahouda Gbadamassi à l’endroit des participants.