Dans une interview accordée au Point en 2017, Arthur avait confié la raison pour laquelle il avait pris la décision de quitter la France. Pour lui, Paris était synonyme d’angoisse. « Trop de boulot, de stress, de lumière, de bruit… » Las, il choisissait de « tout plaquer pour s’installer outre-Atlantique et vivre son rêve américain », relataient à l’époque les journalistes de Purepeople.
Malheureusement, Los Angeles n’aura pas permis à l’animateur d’atteindre cette béatitude qu’il convoite. « Ça s’est transformé en cauchemar financier », confiait-il. Pour autant, il n’avait pas l’intention de revenir vivre en France. Afin d’éviter ce pays qui l’ « étouffe », la star de TF1 s’exile donc à Londres avant de poser ses valises en Belgique « pour des raisons de sécurité ». « Mon fils cadet est né en Belgique. J’ai donc trouvé un compromis, être à 1h20 de Paris, tout le monde pouvait venir me voir le week-end », expliquait-il au Point.
Après des années de vadrouille, Arthur choisi pourtant de rentrer en Hexagone au lendemain de l’attentat du Bataclan. « Je culpabilisais et la France me manquait », avait-il déclaré avant d’ajouter : « Je suis fier d’être un Français dans toute sa splendeur, chauvin, patriote à mort ». Mais si l’animateur assure aimer le « pays des droits de l’Homme », une part sombre du territoire semble le révolter.
Sur son compte Instagram, le compagnon de Mareva Galanter partageait alors un post de Mediavenir. Une publication dans laquelle le compte rapporte quelques chiffres recensés par la Commission nationale consultative des droits de l’homme. Selon le CNCDH, « 38 % des Français pensent que ‘l’islam est une menace contre l’identité de la France’, 45 % pensent que ‘les Roms vivent essentiellement de vols et de trafics’ et 37 % pensent que ‘les juifs ont un rapport particulier à l’argent’. » Un bien triste constat pour Arthur qui ajoutait un simple commentaire : « Bienvenue en France ».