Depuis quelques mois, l’actualité sur le syndrome du troisième mandat en Afrique est devenue le chou gras des réseaux sociaux avec à la clé, une nouvelle mandature d’Alpha Condé en Guinée Conakry et d’Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire.
Les deux chefs d’État ont entrepris des réformes constitutionnelles sur lesquelles se sont basées les institutions compétentes de leurs pays, pour conférer une “légitimité” à leurs candidatures. Mais cette volonté manifeste de Ouattara et Condé, à briguer un troisième mandat ne rencontre pas l’assentiment de leurs homologues.
Après les pics des présidents Muhammadu Buhari et Umaro Sissoco Embaló suivis de celui du président malgache Andry Rajoelina qui sont contre un troisième mandat et ont invité leurs homologues à respecter les constitutions de leurs pays, Nana Akufo-Addo s’est aussi intéressé au sujet. Actuellement en campagne pour sa réélection, le chef de l’État ghanéen ne compte pas aller au-delà de son second mandat.
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« Lorsque mon temps sera écoulé, espérons-le, après quatre ans de plus, je vais céder la place à mon successeur et au peuple souverain du Ghana… C’est l’engagement solennel pour lequel je me suis engagé », a déclaré Nana Akufo-Addo, nouveau président élu de la CEDEAO.
source : beninwebtv.com