Chaque être humain a son odeur propre ! Cependant, il y a certaines odeurs corporelles plutôt désagréables qui indiquent un problème et qu’il ne faut pas négliger.
Selon l’Observatoire de la santé, il existe deux origines possibles pour les odeurs. Les odeurs primaires sont liées à la génétique, l’hygiène ainsi que l’alimentation qui modifie les odeurs de la peau. Les odeurs secondaires sont quant à elles des effets secondaires de nombreuses pathologies. Dans les colonnes du Sun, Giulia Guerrini, pharmacienne, a mis en exergue les cinq types d’odeurs qui doivent vous pousser à consulter rapidement.
Les changements d’odeur corporelle très soudains
Mieux vaut ne pas prendre les changements importants à la légère, notamment s’ils sont persistants. « Bien que le manque d’hygiène et la transpiration excessive soient les plus étroitement associés à l’odeur corporelle, des changements dans votre alimentation, votre environnement, vos hormones et vos médicaments peuvent également la perturber ». Des symptômes tels que des sueurs froides ainsi que des transpirations irrégulières et nocturnes doivent donner lieu à une consultation avec un médecin généraliste.
Des odeurs corporelles rappelant le fromage au niveau des parties intimes
Au niveau des organes génitaux, on peut parfois observer du smegma, une substance blanche et pâteuse dont la forte odeur désagréable n’est pas sans rappeler celle du fromage. Touchant aussi bien les hommes au niveau du sillon balanopréputial que les femmes au niveau des plis de la vulve et autour du clitoris, il résulte de « l’accumulation des cellules mortes de la peau, des huiles et de l’humidité autour des organes génitaux d’une personne », détaille la pharmacienne. Elle explique par ailleurs que si un lavage quotidien à l’eau tiède ne suffit pas et que l’on constate d’autres symptômes tels que des rougeurs ou un gonflement, il ne faut pas tarder à consulter.
Une odeur de poisson au niveau du vagin
Les pertes blanches sont naturelles et non préoccupantes. Mais attention à un vagin qui sent le poisson : c’est généralement un signe d’infection. « La vaginose bactérienne est une inflammation causée par une prolifération de bactéries présentes dans le vagin ». On peut alors constater une substance blanc grisâtre aqueuse et malodorante. Il convient alors de consulter son médecin ou gynécologue de manière à traiter efficacement l’infection. La spécialiste conseille par ailleurs la prise de probiotiques. Ils peuvent en effet « prévenir la vaginose bactérienne en travaillant pour restaurer l’environnement naturel dans le vagin ».
Des pertes malodorantes au niveau du mamelon
« Si vous êtes un homme et que vous avez des écoulements de mamelons, vous devez contacter immédiatement votre médecin généraliste, car les écoulements de mamelons, quels qu’ils soient, ne sont pas normaux chez les hommes. Cela peut être légèrement moins alarmant chez les femmes, mais cela vaut la peine de connaître les signes à surveiller ». En l’occurrence, une mauvaise odeur est l’un des signes les plus révélateurs d’un problème de santé à surveiller. Toutefois, des gonflements, des rougeurs ou encore la présence de sang dans l’écoulement doivent aussi motiver une consultation très rapide chez un médecin. Cela peut en effet être un signe de cancer.
La mauvaise haleine constante… à ne pas négliger non plus !
Avoir ponctuellement une mauvaise haleine est normal. Cela peut ainsi aussi bien survenir au réveil qu’après un repas à base d’aliments qui favorisent l’halitose.
Toutefois, si les mauvaises odeurs buccales persistent, mieux vaut en parler à son médecin et/ou son dentiste car ce n’est pas désagréable que pour soi ; votre entourage aussi en souffre.
Ces mauvaises odeurs peuvent indiquer des problèmes de caries, la présence d’un abcès ou encore une infection des gencives, faire suite à une affection ORL (sinusite chronique, angine, etc.) ou pulmonaire ou résulter de troubles digestifs non traités (reflux gastro-œsophagien, ulcère gastroduodénal, maladie du foie…). C’est également un symptôme connu en cas de problème endocrinien (diabète, etc.) ou d’une maladie rénale chronique. Pour éviter que la situation ne s’aggrave, une consultation s’impose !