« J’ai grandi en accompagnant ma mère dans ses voyages d’affaires autour du monde, dans plus de 70 pays, et après avoir économisé pendant plus de six ans et obtenu mon diplôme universitaire à 18 ans, j’ai décidé de me lancer dans mes propres aventures », a confié Lexie Alford. Et elle ne regrette pas l’aventure qui n’a tout de même pas été aisée.
L’obtention de visas pour entrer dans certains pays comme le Venezuela ou le Pakistan a été un gros défi, mais cela en valait la peine.
« Il y a tellement d’expériences incroyables que l’on peut vivre en voyageant seul, parce que l’on est plus ouvert à l’hospitalité et aux interactions avec la population locale que si l’on était dans un grand groupe de personnes. Pour l’histoire la mieux préservée au monde, j’adore l’Égypte. Pour la gentillesse des habitants, j’ai vécu une expérience incroyable dans le nord du Pakistan. L’île la plus unique au monde, à mon avis, est l’Islande : le pays du feu et de la glace. Pour la beauté naturelle la plus incroyable, j’ai adoré visiter Angel Falls au Venezuela. »
Avion, bateau, bus,… Lexie a surtout voyagé en train, son transport préféré car on peut « regarder par la fenêtre les paysages en constante évolution » a-t-elle déclaré. « J’ai voyagé avec une très grande variété de compagnies aériennes à travers le monde et, pour la plupart, elles avaient toutes une nourriture épouvantable », a-t-elle fait savoir avec beaucoup d’humour.
Tous les pays du monde
L’aventurière a mis moins de 3 ans pour visiter tous les pays et battre le record du monde.
Outre le fait de rencontrer des gens différents avec des cultures variées, la découverte d’un nouveau sentiment d’indépendance et de liberté est l’une des plus belles choses de cette expérience sans oublier les leçons de vie apprises.
« Lorsqu’il s’agit de voyager seul, surtout en tant que femme, il est extrêmement important de faire preuve de bon sens ». Lorsqu’elle se rend dans des pays perçus comme dangereux ou instables, elle explique avoir appris à se souvenir que les choses peuvent changer à tout moment et qu’il faut accepter ce genre d’expérience, ajoutant : « la seule chose que vous pouvez contrôler est votre état d’esprit », a-t-elle indiqué. « Mais je mentirais si je disais que je n’ai pas apprécié de prendre du temps au cours de l’année écoulée pour récupérer de l’usure que j’ai infligée à mon corps ces dernières années », a-t-elle quand même déclaré.
