Le président Faure Gnassingbé s’est rendu le samedi 13 avril passé à N’Djamena, la capitale tchadienne dans le cadre du sommet extraordinaire des chefs d’Etats et de gouvernement des pays membres de la Communauté des États sahélo-sahariens (Cen-Sad).
Au menu des discussions, les sujets sur l’intégration, le développement économique et sociale du continent ont été abordés.
Mais les chefs d’Etats n’ont pas manqué d’évoquer le cas du Soudan où le président soudanais Omar el-Béchir a été renversé par un coup d’Etat de l’armée, dans le sillage d’un soulèvement populaire, et remplacé par un « conseil militaire de transition » pour deux ans.
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Sur ce sujet, le président Faure Gnassingbé et ses pairs ont appelé au calme et à une transition pacifique pour le bien de ce pays. « La conférence lance un appel à tous les acteurs politiques à privilégier le dialogue et la concertation en vue de l’instauration d’une transition pacifique pour un retour à l’ordre constitutionnel » au Soudan, selon une déclaration commune des représentants des pays de la Cen-Sad, lue samedi à l’issue du sommet par la ministre des Affaire étrangères du Mali Kamissa Kamara.
Le cas de la Libye n’a pas été du reste. Les participants ont lancé un appel à un cessez-le-feu immédiat et demander que le dialogue entre les protagonistes puisse s’ouvrir de nouveau.
Les chefs d’Etats du Nigeria, du Niger ainsi que celui du Togo sont ceux qui ont fait le déplacement. Le Président Faure Gnassingbé n’a pas manqué de parler du Programme National pour le Développement (PND) pour ainsi attirer les investisseurs étrangers dans le pays.