Face au risque de développer un cancer de la prostate, il est souvent recommandé aux hommes de faire l’amour habituellement. L’idée consisterait à évacuer de façon fréquente, le liquide séminal, afin de réduire considérablement les risques.
En effet, d’après différentes études diffusées par plusieurs sites spécialisés, l’éjacµlation fréquente permettrait d’évacuer les substances potentiellement cancérigènes contenues dans les sécrétions prostatiques, diminuant ainsi le contact de ces substances avec les cellules de la prostate.
Mais à quelle fréquence doit-on éjacµler pour limiter les risques de cancer de la prostate chez les hommes ? À en croire les spécialiste, il est recommandé d’avoir une fréquence d’éjaculation élevée, avec des études suggérant que 21 éjaculations ou plus par mois réduiraient ce risque d’environ 20 %.

Au vu de cette étude, une personne ayant une vie sexuelle active, avec au moins deux rapports sexµels par semaine, avec un rythme d’au-moins trois coups par séance, réduirait considérablement le risque de développer le cancer de la prostate.
Un avis confirmé par une autre étude menée par l’Université Harvard, qui a permis de tirer la même conclusion.
Quatre à sept fois par mois
Selon cette étude de l’Université aux États-Unis, les hommes qui éjacµlent 21 fois ou plus par mois « présentent un risque de cancer de la prostate 31 % inférieur à celui des hommes qui déclarent avoir éjacµlé quatre à sept fois par mois tout au long de leur vie ».
Des résultats similaires ont été obtenus en Australie, où le cancer de la prostate était 36 % moins susceptible d’être diagnostiqué avant l’âge de 70 ans chez les hommes qui « éjacµlaient en moyenne cinq à sept fois par semaine, par rapport aux hommes qui éjaculaient moins de deux fois par semaine. trois fois par semaine ».
D’autres recherches ont cependant indiqué qu’avec au moins quatre éjaculations par mois, suffirait largement à réduire les risques du cancer de la prostate.
Des différences au niveau de la conclusion des différentes études, qui n’aident pas forcément à lever le doute sur le sujet.