A onze jours de l’élection présidentielle américaine, Donald Trump ne s’est pas privé de mettre en scène son «énorme victoire pour la paix dans le monde». Du bureau ovale, en liaison avec le Premier ministre d’Israël et du Soudan, il a annoncé la normalisation des relations diplomatiques entre ces deux pays. Un rapprochement historique qui vise à mettre fin à des décennies d’hostilités entre Khartoum et l’Etat hébreu créé en 1948.
La Maison Blanche avait annoncé juste avant que le Soudan allait être retiré de sa liste des Etats soutenant le terrorisme, où il figurait depuis 1993.
Le Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, a remercié le Président américain pour cette décision, affirmant qu’elle aurait un impact économique majeur. Son homologue israélien, Benyamin Nétanyahou, a également félicité Trump : «Nous agrandissons le cercle de la paix si rapidement grâce à votre leadership».
Entouré de son ministre des Affaires étrangères Mike Pompeo et de son gendre et conseiller Jared Kushner, le président américain a également affirmé qu’«au moins cinq» autres pays arabes voulaient normaliser leurs relations avec l’Etat hébreu, et dit s’attendre à ce que l’Arabie Saoudite figure parmi eux. L’Egypte, seul Etat arabe avec la Jordanie à reconnaître Israël jusqu’au mois dernier, a salué cette annonce.
HUGE win today for the United States and for peace in the world. Sudan has agreed to a peace and normalization agreement with Israel! With the United Arab Emirates and Bahrain, that’s THREE Arab countries to have done so in only a matter of weeks. More will follow! pic.twitter.com/UHB8H6oaZc
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) October 23, 2020