Avec l’avènement des nouvelles technologies et des réseaux sociaux numériques, la manière de consommer les médias a complètement changé, entrainant un bouleversement dans l’exercice de la profession de journaliste. Les médias classiques n’étant plus le seul canal de communication disponible pour s’adresser à l’opinion publique, la presse en ligne et les réseaux sociaux prennent une place croissante dans l’accès à l’information.
Pour mettre en lumière la différence entre la presse en ligne et les réseaux sociaux, et relever les impacts, atouts et dangers de ces outils de communication, l’Organisation professionnelle des presses en ligne (OPPEL) a organisé, le vendredi 12 janvier dernier, un café de presse où les professionnels de presse en ligne, autour des tasses de café et boissons rafraîchissantes, ont mené la réflexion.
Pour Emmanuel Vivien Tomy, Président de l’OPPEL, la différence qui existe entre la presse en ligne et les réseaux sociaux est que la première est un organe détenu par des journalistes ou animé par quelques journalistes, alors que les réseaux sociaux sont utilisés par tout le monde, en témoigne whatsapp, Facebook, Twitter, etc.
Si les réseaux sociaux s’inscrivent comme une grande ouverture en termes d’information, il est important de pouvoir dissocier le vrai du faux. La question de la véracité de l’information et de la crédibilité d’un individu à se prononcer sur un sujet se pose. C’est là intervient le rôle décisif de ‘’gatekeeper’’ que joue un journaliste dans la sélection et le traitement de l’information.
L’idée de cette première édition du café de presse est née, selon Emmanuel Vivien Tomy, des pratiques observées dans la société. Généralement pour prendre son petit déjeuner, le citoyen a un journal écrit, une radio, une télévision ou encore son smartphone à côté de lui pour s’informer. « Le café de presse est donc aussi une manière pour nous ; confrères journalistes, de mener une réflexion sur un sujet d’actualité, mais ceci, dans un autre cadre que celui utilisé d’habitude », a laissé entendre l’initiateur.
