Un nouveau président à la tête de l’Alliance des États du Sahel (AES). Réunis en session ordinaire à Bamako au Mali, les chefs d’Etat de l’organisation ont désigné le Capitaine Ibrahim Traoré pour assurer pour les 12 prochains mois, la présidence tournante de l’organisation sahélienne.
Ainsi, le dirigeant burkinabè prend la succession du général Assimi Goita, premier président de la Confédération, dont le leadership éclairé et le rôle déterminant dans la mise en place des bases institutionnelles de la Confédération ont été salués.
Dans son discours, le nouveau président en exercice de l’AES a placé son mandat sous le signe de la continuité, de l’humilité et de l’accélération de l’action confédérale. Le capitaine Traoré a salué le bon déroulement du sommet et exprimé sa reconnaissance aux forces de défense et de sécurité des États membres, qu’il a qualifiées de « piliers essentiels de l’existence même de la Confédération ».
Par ailleurs, Ibrahim Traoré a également insisté sur la responsabilité des dirigeants face aux attentes des populations sahéliennes, appelant à « ne plus dormir » devant l’enthousiasme et l’espoir suscités par l’AES. Selon lui, les peuples aspirent avant tout à la paix, au développement et à la possibilité de « vivre heureux chez eux ».
Divorce avec la CEDEAO
Pour rappel, l’Alliance des Etats du Sahel a été créée en septembre 2023 par le Mali, le Niger et le Burkina Faso, trois pays sahéliens suspendus de la CEDEAO après des coups d’Etat militaires intervenus dans ces pays en proie à la menace sécuritaire.
