Le Niger et le Burkina Faso, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) sont réunis à Bamako, au Mali pour la toute première édition de leur foire internationale.
Cette dernière se tient jusqu’au 25 septembre 2025. Cet évènement rassemble donc le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Il convient de noter que cette foire arrive après une série de décisions économiques importantes. Par exemple, en avril dernier, les pays de l’AES ont annoncé un droit de douane commun pour harmoniser leurs politiques.

Ce tarif unique de 0,5% s’applique aux importations venant de pays qui ne font pas partie de leur confédération. Cela sert à simplifier le commerce. C’est aussi un moyen de collecter des fonds pour des projets communs.
Les trois pays ont aussi décidé de ne plus faire payer les frais de roaming (frais d’itinérance) pour les télécommunications. Autrement dit, téléphoner, envoyer des messages ou aller sur internet d’un pays de l’AES à l’autre coûte moins cher.
Une forte unité dans l’AES
Depuis leur départ de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) le 29 janvier 2025, les pays de l’AES enchainent les actes pour renforcer leur alliance. En ce sens, ils ont signé de nombreux accords de coopération, que ce soit pour l’économie ou la sécurité.
Une force de sécurité de 5 000 hommes a d’ailleurs été mise en place pour lutter contre l’insécurité. De plus, il est prévu de créer un passeport commun aux trois pays.
La foire de Bamako est un espace où les exposants peuvent présenter leurs produits. C’est également une occasion de créer des liens. Bè Coulibaly, membre du comité d’organisation de la foire, explique pourquoi cette initiative est nécessaire.
« Actuellement, les Maliens préfèrent généralement les produits marocains également prisés par les autres pays du Sahel », a-t-il déclaré aux micros de le360.
Finalement, cette foire est un effort pour stimuler le commerce local. Elle permet aussi de créer un cadre de rencontre et de partage pour les professionnels de l’AES.