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AFEMET À ACCRA !

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Mme ABALO (2e à partir de la gauche), présidente de l’AFEMET rejoint ses ambassadrices à la fin de la formation
Mme ABALO (2e à partir de la gauche), présidente de l’AFEMET rejoint ses ambassadrices à la fin de la formation

Quatre jours mémorables dans la vie de l’AFEMET, l’association des femmes du secteur minier ou en entreprise du Togo ! Ces jours-là, les 15, 16, 17 et 18 mars 2016, deux membres d’AFEMET étaient à Accra au Ghana !

Non, ce n’était pas la première sortie à l’étranger de cette association qui allait fêter ses deux ans dans moins d’un mois, le 12 avril 2016.

A trois mois de sa naissance déjà, du 21 au 23 juillet 2014, AFEMET était à Ouagadougou, au Burkina-Faso, pour un atelier de concertation des femmes du secteur minier dans les Etats membres de l’UEMOA. Le 20 juillet 2015, les représentantes de la vitrine togolaise pour la promotion des femmes intervenant dans les secteurs à dominance masculine et l’amélioration du quotidien des exploitantes des mines et carrières artisanales arrivaient à Abidjan en Côte d’Ivoire, pour trois jours de travaux qui ont abouti à la mise en place du réseau des femmes du secteur minier de l’espace Ouest Africain, WIMOWA (Women in Mining of West Africa).

Mme POUTOULI reçoit son attestation
Mme POUTOULI reçoit son attestation

Quelle est donc la particularité des quatre jours au Ghana ? À Accra World Trade Center, les ambassadrices d’AFEMET ont participé à « l’atelier régional de formation sur l’environnement, la communauté, la santé et la sécurité dans le secteur des minéraux de développement négligés ».

Elles y ont non seulement partagé leurs expériences avec les autres participants, comme à l’accoutumée, mais elles ont surtout bénéficié d’un renforcement de leurs capacités. C’était une grande opportunité, vu que l’AFEMET a initié deux projets dans le secteur objet dudit atelier. Il s’agit du Projet d’appui aux femmes concasseuses de gravier du Togo – PAFCGT et du Projet d’appui aux femmes exploitantes de granulats du Togo – PAFEGT.

Pour le Bureau Exécutif d’AFEMET, c’était plutôt une aubaine sur laquelle il fallait capitaliser au maximum. Quatre oreilles en valaient donc mieux que deux, mais les organisateurs n’offraient que la prise en charge d’une personne ! Il fallait nécessairement faire quelque chose.

Heureusement, AFEMET sait tenter sa chance et les organisateurs ont une oreille attentive ! Conclusion des échanges : “le programme est disposé à recevoir avec enchantement une seconde participante, si AFEMET lui garantit une prise en charge complète”. Voilà qui est gagné surtout quand Mme SANTA Marie, la Trésorière Générale de l’association reconnaît elle-même l’intérêt de la dépense !

Mme TETEGAN, contente de son attestation
Mme TETEGAN, contente de son attestation

L’autre particularité réside dans le choix des participantes. AFEMET compte cinq femmes géologues dont la Présidente, mais cette association a opté pour des représentantes “non techniciennes” avec des cahiers de charges bien définis : Mme POUTOULI, archiviste de formation et Coordonnatrice du projet PAFCGT, de retour après l’atelier devrait être mieux outillée pour mener à bien, a presque même titre qu’une technicienne en la matière, toutes les tâches et responsabilités qui lui seront confiées ; Mme TETEGAN, concasseuse de gravier devrait acquérir de nouvelles compétences et connaissances lui permettant de bien animer et gérer l’Union des six coopératives de femmes concasseuses de Damadè (UFCED) dont elle est la Présidente.

Pour constater le respect des cahiers de charges, la Présidente de l’association a rejoint son équipe au dernier jour de la formation. Les deux déléguées lui ont confié qu’elles ont “beaucoup appris des formateurs et des autres participants, de même que sur le terrain”. Elles lui ont assuré qu’elles en feront la démonstration au cours de l’implémentation de leur plan de retour au travail qui est intitulé : “Formation sur le genre, l’environnement et la santé sécurité ; puis mise en œuvre des recommandations au profit des femmes concasseuses de Damadè”.