La Cour de cassation a confirmé, ce mardi, le renvoi de Nicolas Sarkozy devant un tribunal correctionnel dans le cadre de l’affaire Bygmalion.
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De recours en recours, il s’est battu pendant deux ans et demi pour y échapper. Mais finalement, Nicolas Sarkozy sera bien jugé pour « financement illégal de campagne électorale » dans le cadre du scandale de fausses factures Bygmalion.
Il pourrait être jugé dès 2020 avec les treize autres personnes mises en examen dans ce dossier.
Concrètement, Nicolas Sarkozy est accusé d’avoir dépassé le plafond de dépenses autorisé pour un candidat lors de la campagne présidentielle de 2012. Peu après son échec lors de ce scrutin, il avait d’ailleurs été sanctionné financièrement par la Commission des comptes de campagne pour cela. C’est ce qui avait entraîné le « Sarkothon » destiné à renflouer les caisses de l’UMP, avant que ce parti ne devienne Les Républicains.
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Un SMS fragilise la défense de l’ancien chef de l’Etat
L’ancien chef de l’État a toujours contesté avoir eu connaissance de ce système mis en place pour lui permettre de multiplier les événements à quelques jours des élections. Mais sa défense a été fragilisée par l’apparition au dossier d’un SMS laissant entendre qu’il avait connaissance de la situation. « Nous n’avons plus d’argent. JFC [Jean-François Copé] en a parlé au PR [Président de la République] », indiquait ce message qui implique directement Nicolas Sarkozy.
Pour « financement illégal de campagne électorale », il encourt une peine d’un an de prison et de 3.750 euros d’amende. Quoi qu’il en soit, il n’en aura pas fini avec la justice. Retiré de la vie politique depuis 2016, l’ancien président de la République doit également comparaître pour « trafic d’influence » et « corruption » dans le cadre de l’affaire des écoutes/Paul Bismuth. Et il reste mis en examen dans celle du financement libyen de sa campagne 2007.
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