Le Gouvernement togolais vient de se prononcer sur l’affaire de manipulation de notes à la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) qui secoue depuis plus d’une semaine l’Université de Lomé.
Dans un communiqué en date de ce jeudi 15 mars, le Gouvernement indique avoir ‘demandé à la Présidence de l’Université de Lomé des explications et une mise au point circonstancielle concernant les faits à l’origine de la situation’.
Sur la base des informations obtenues, poursuit le communiqué, il ressort que, ‘suite à des plaintes et dénonciations répétées alléguant de pratiques frauduleuses dans le report des notes d’examens comptant pour l’année universitaire 2016-2017, les services compétents de la Gendarmerie nationale ont été habiletés par les autorités universitaires et décanales de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) afin de mener des investigations appropriées’.
‘Ainsi, des services de la Gendarmerie nationale ont entrepris des investigations ayant conduit à la convocation suivie de la garde à vue du Professeur Agrégé Ihou Wateba Majesté, 1er vice-Doyen de la FSS, et de deux (02) étudiants de ladite faculté, Mlle Tamekloe Amoudzi Léontine et M. Dossey Folly Yann Cédric’, précise le communiqué.
Dans ce contexte, regrette le Gouvernement, ‘des organisations syndicales se sont emparées de ce dossier comme principale revendication pour lancer des appels à des mouvements de grève et de contestations sociales en l’occurrence dans les hôpitaux et centres de santé’.
Le Gouvernement déplore profondément, par ailleurs, les amalgames et les velléités d’instrumentalisation de cette affaire dont il est manifeste qu’elle n’a aucun lien avec des considérations politiques.
Il invite dès lors, les acteurs à la retenue afin que les investigations puissent se poursuivre dans la sérénité et dans le respect de la présomption d’innocence et le souci primordial de recherche de la vérité.
En définitive, conclut le communiqué, ‘le Gouvernement continuera de suivre attentivement cette affaire qui relève essentiellement du domaine académique, mais qui nécessite que toute la lumière soit faite afin de préserver la crédibilité et l’image de la FSS et de l’institution universitaire’.