Un nouvel élément interpelle dans l’affaire Delphine Jubillar. Ce dimanche 31 juillet, Le Parisien a révélé les conclusions d’une énième expertise, sur les lunettes et le téléphone de la victime, portée disparue depuis le 16 décembre 2020. Et si les conclusions apportées par ce rapport ne permettent toujours pas de prouver la culpabilité de Cédric Jubillar, incarcéré depuis juin 2021, il met toutefois au jour une information qui mérite approfondissement.
À 6h54, le matin de la disparition de l’infirmière albigeoise, son téléphone a reçu une notification pour le moins étrange. “Cette notification est inhabituellement sans information, comme la météo locale”, s’étonnent les enquêteurs dans leurs conclusions.
Faut-il s’attarder sur ce détail alors que les recherches pour retrouver le corps de Delphine Jubillar et surtout, trouver le coupable responsable de sa mort, n’avancent pas ? Selon la brigade chargée des investigations, oui. Car une chose est sûre : le téléphone de la mère de famille regorge encore d’informations qui pourraient être déterminantes pour la suite de l’affaire.
Ainsi, les experts ont recommandé aux juges d’instruction de questionner Google sur cette notification, jugée anormale, mais surtout d’associer l’analyse du bornage du portable de Delphine Jubillar avec celle du géant américain. Le tout dans l’espoir d’en apprendre plus sur l’usage du portable dans la nuit de la disparition, rapporte Closer.
Autre élément qui continuait à intriguer depuis sa découverte : les lunettes de vue de la victime. Selon Louis Jubillar, le fils de Delphine et Cédric, sa mère portait bien la paire retrouvée par les enquêteurs le jour de sa disparition. Aussi, Le Parisien a révélé les conclusions apportées par l’analyse ADN de l’objet. Et malheureusement pour la défense de Cédric Jubillar, qui continue à clamer son innocence depuis son lieu de détention, ces dernières ont révélé un mélange d’empreintes, mêlant les siennes et celles de sa femme. Elles excluent ainsi toute présence de l’amant de Delphine et de sa compagne, pointés du doigt par le principal suspect depuis sa mise en examen.