Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Affaire Emiliano Sala : Cardiff refuse de payer la facture

Facebook
Twitter
WhatsApp

Mort fin janvier dans un accident d’avion alors qu’il survolait la Manche pour aller dans son nouveau club de Cardiff, l’ancien attaquant de Bordeaux et Nantes, Emiliano Sala, est toujours au cœur d’un sinistre contentieux financier quant au paiement de son transfert.

Cardiff ne veut plus régler les 17 millions d’euros hors bonus du transfert. Il a refusé de payer la première traite de 6 millions à Nantes qui, en rétorsion, a saisi la Fifa le 15 mars dernier.

Les dirigeants gallois ont jusqu’au 3 avril pour répondre à la requête nantaise. Mais il n’y a pas besoin de patienter pour connaître le fond de leur pensée : pour eux, le transfert de Sala n’existe tout simplement pas !

Le contrat était-il valable ?

Concrètement, le club de Premier League estime que le contrat signé par le buteur argentin le 19 janvier, deux jours avant le drame, n’est pas valable. La ligue anglaise avait renvoyé le premier contrat d’Emiliano Sala à Cardiff, demandant au club de corriger une clause en raison du mode de règlement de la prime à la signature versée au joueur, non-conforme à ses statuts. Mais la nouvelle version du contrat, qui allait être homologuée, devait être paraphée par l’Argentin le mardi 22 janvier. Ce qu’il n’a jamais été en mesure de faire.

Cardiff avance que cette fameuse clause exigeait que le transfert soit enregistré par la Fédération galloise, par la Ligue de Football Professionnel (LFP) et la Fifa avant le 22 janvier. Histoire que Nantes soit sûr d’avoir suffisamment de temps pour recruter le remplaçant de Sala après le 22 janvier et que Cardiff puisse avoir le temps de se tourner vers un autre attaquant en cas d’échec du transfert. Ce serait même les Canaris qui auraient proposé cette clause.

« Cardiff doit payer »

Mais, le 21 janvier au soir, la condition n’était toujours pas remplie. Donc, si on suit la thèse des avocats gallois, « l’accord entre Cardiff et Nantes était sujet à diverses conditions et, si l’une n’était pas remplie, le contrat était nul, non avenu, et le paiement non dû », a expliqué une source proche de la Premier League au journal anglais The Telegraph.

Coté nantais, on se veut serein. Selon les Canaris, cette fameuse clause exigeait simplement que la LFP ait rompu le contrat avec Nantes et que son homologue anglais ait enregistré la mutation. « C’était la condition impérative pour recevoir le Certificat international de transfert qu’émet la Fifa lors de chaque transfert, explique-t-on à Nantes. Ce certificat, nous l’avons reçu le 21 janvier à 17h30 (Sala a eu son accident d’avion trois heures plus tard). Pour nous, c’est réglé et Cardiff doit payer. »