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Affaire Togoland au Ghana : le procès des indépendantistes renvoyé

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Le tribunal de Yendi, nord Ghana, a renvoyé lundi dernier le procès de 18 présumés indépendantistes inculpés pour complot de sécession en vue de créer un Etat dénommé Togoland.

Les plaidoyers des accusés n’ont pas été retenus par le tribunal et ils doivent comparaitre à nouveau le 9 janvier 2020. Ils ont été par la suite placés en détention provisoire, renseigne Koaci.

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L’avocat des accusés, Me Alidu Rauf, avait espéré que ses clients soient mis en liberté provisoire à la date d’ajournement du procès.

Les plaignants dans cette affaire sont la police de Bimbilla, le Service des enquêtes nationales (BNI) et d’autres agences de sécurité. La police de Bimbilla dit avoir recueilli le 27 décembre 2019 des renseignements selon lesquels les accusés qui militent pour la promotion du Togoland étaient en train de tenir une réunion.

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Partant de ces informations, la police dans la région du nord du pays a arrêté 18 personnes soupçonnées de faire partie du mouvement séparatiste du Togo occidental, encore appelée le Togoland. Les personnes arrêtées tenaient une réunion dans une école primaire de Bimbilla dans le but de recruter des jeunes en vue de les aider dans leurs activités sécessionnistes.

A l’origine de cette affaire, le groupe indépendantiste, le Homeland Study Group Foundation (HSGF), qui est dirigé par Komi Kudzordzi, 85 ans, a proclamé le 16 novembre 2019 à Ho l’indépendance des régions de la Volta et de l’Oti, ainsi qu’une partie du nord du Ghana.