Les États-Unis ont annoncé une excellente nouvelle à la Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Bénin, au Sénégal et au Nigéria. En effet, la Maison Blanche a affirmé le mercredi 1 octobre 2025 qu’elle soutiendra l’idée de prolonger d’un an un important accord commercial entre les États-Unis et les pays africains, dans lequel Washington demandait jusqu’ici d’intégrer davantage de «réciprocité» dans les échanges.
«Nous soutenons l’idée d’une prolongation d’un an» de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), a déclaré un responsable américain.
Cet accord, qui est arrivé à échéance le 30 septembre, permet normalement à de nombreux produits africains d’accéder au marché américain sans droits de douane.

Mais ces derniers mois, Washington a traîné des pieds pour renouveler l’accord, estimant que les pays africains devaient également accorder un meilleur accès à leurs propres marchés pour les produits américains.
«Si l’AGOA est renouvelé, je m’attends à ce qu’il reflète probablement les enjeux du monde moderne», avait ainsi déclaré en mai dernier Troy Fitrell, haut responsable du Bureau des affaires africaines au département d’État américain.
«Il faudra probablement une forme de réciprocité beaucoup plus marquée», avait ajouté Troy Fitrell, estimant que les futurs échanges entre les États-Unis et l’Afrique devraient reposer sur «une relation réciproque, répondant aux besoins des deux parties».
L’absence de renouvellement a cependant déjà provoqué des répercussions, notamment pour le secteur du textile, qui a notamment profité de cet accord pour se développer sur le continent.
Lors de réunions à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, des dirigeants et cadres d’industrie africains ont cependant reçu des assurances d’un renouvellement de l’AGOA de la part de hauts responsables de l’administration Trump.
L’AGOA, mis en place en 2000 sous la présidence démocrate de Bill Clinton, accorde des exonérations tarifaires aux pays africains respectant certaines conditions, telles que le pluralisme politique, le respect des droits humains et la lutte contre la corruption.