Air Zimbabwe n’a pas su honorer son engagement vis-à-vis de l’Afrique du Sud. Les taxes aéroportuaires devant lui permettre l’accès et l’usage des aéroports sud-africains, n’ont pas été payées, a-t-on appris.
Comme conséquence, il ne pourra plus joindre Johannesburg une fois par semaine, comme conclu dans le contrat.
Une réaction est attendue de la part des autorités zimbabwéennes car une rupture aussi brutale de vols peut entraîner d’énormes problèmes aussi bien financiers que relationnels.
Le pays peine sous le poids de la dette depuis des décennies. Et cela se retrace bien facilement dans le train de vie difficile de ses populations. Récemment, il a atteint le seuil critique de l’inflation, 300 %, à en croire le dernier rapport de la FMI en la matière.
Ce coup économique doit beaucoup peser sur le Zimbabwe dont la devise subit de rudes dévaluations.
Espérons que la dette soit réglée afin que le trafic Harare – Johannesburg soit rétablie au plus vite.