Cyril Ramaphosa devait expliquer le financement de sa campagne de 2017 pour la présidence de son parti, le Congrès national africain (ANC). Concrêtement, le chef de l’Etat était accusé d’avoir caché un don électoral au parlement estimé à 500.000 rands (35.000 dollars)
En effet, chargé de la lutte anti-corruption, la médiatrice de la République Busisiwe Mkhwebane avait imputé dans un rapport en 2019 à M. Ramaphosa d’avoir délibérément induit en erreur l’Assemblée nationale.
Ce jeudi 1er juillet, la cour constitutionnelle, comme la haute cour de justice a tranché en faveur du Président. Le juge Chris Jafta a estimé que la médiatrice de la République « a eu tort sur les faits et sur le plan légal en ce qui concerne la question de savoir si le président avait délibérément trompé le Parlement »
Selon lui, aucune preuve n’est venue appuyer les allégations de blanchiment d’argent ou le fait que le président ait personnellement bénéficié de dons de campagne précisant que ces enquêtes ne relevaient pas de la compétence de la médiatrice.
Pour rappel, dès son arrivée au pouvoir, le Président sud-africain avait promis d’éradiquer la corruption qui a fragilisé le Congrès national africain (ANC) au pouvoir et l’Etat encore plus sous le règne de son très controversé prédécesseur Jacob Zuma.