Une fois de plus, le président sud-africain Cyril Ramaphosa échappé à une destitution. Alors que l’affaire Phala Phala qui l’éclaboussait aurait pu lui porter préjudice, le chef d’État a réussi à se dépêtrer du bourbier ce 13 décembre.
C’était prévisible. Le parlement, qui avait le poids nécessaire pour le destituer, n’a aucunement œuvré dans ce sens. Et pour cause, ce dernier est composé en majeure partie des députés issus du Congrès National Africain (ANC), du président Cyril Ramaphosa.
Bien évidemment, l’accord seul du parlement n’aurait pas suffi. Néanmoins, elle aurait permis aux chambres d’entamer un processus en vue d’un vote pour destituer le chef de l’État.
Et si destitution, il n’y a pas eu, le scandale a fragilisé le chef de l’État.
Pour rappel, l’affaire remonte à 2020. En février, des cambrioleurs se sont introduits dans une de ses luxueuses propriétés. Des liasses de billets ont été retrouvées sous les coussins d’un canapé.
Le chef d’État a été accusé d’avoir préféré ne signaler l’incident ni à la police, ni au fisc. Toutefois, le concerné a rejeté les accusations. Il a d’ailleurs démenti avoir mal agi.
En guise de motif, Cyril Ramaphosa a allégué qu’un homme d’affaires soudanais avait acheté des buffles dans son domaine. De plus, ce dernier aurait « choisi ceux qui lui plaisaient et payé en liquide le montant de 580.000 dollars ».