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Afrique du Sud : Cyril Ramaphosa toujours dans le viseur de Busisiwe Mkhwebane, la médiatrice de la République

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En Afrique du Sud, le tribunal de Pretoria vient de suspendre l’ordonnance de la médiatrice de la République, Busisiwe Mkhwebane, demandant au Parlement de censurer le président sud-africain Cyril Ramaphosa.

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Cela fait des semaines que Cyril Ramaphosa est dans le viseur de la médiatrice de la République Busisiwe Mkhwebane qui a demandé au Parlement de voter une motion de censure contre Cyril Ramaphosa pour « avoir violé le code d‘éthique ». Dans un document publié récemment, cette dernière accuse le chef de l‘Etat sud-africain de mensonge lors de la campagne pour la présidence du Congrès national africain (ANC). Mme Mkhwebane a expliqué que Ramaphosa aurait trompé le Parlement, à propos d’une donation d’environ 32.000 euros faite par un groupe industriel lors de sa campagne.

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S’expliquant sur le sujet, Ramaphosa a affirmé que l’argent versé en 2017 était un paiement à son fils Andile, pour un travail de consultant pour une entreprise de services, impliquée dans de nombreux contrats publics suspects. D’après le Parlement, le rapport de la médiatrice serait « irrévocablement biaisé ».

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En juillet dernier, la Cour constitutionnelle a accusé la médiatrice de « malhonnêteté » mettant ainsi en cause son travail. « C’est tout le modèle d’enquête de la médiatrice qui présentait des défauts », affirmait la Cour constitutionnelle qui examinait sa requête en annulation d’une amende de 65 000 dollars infligée par un tribunal.

Juriste indépendante chargée de contrôler les actions de l’exécutif et d’enquêter sur la corruption publique, la native de Bethal au centre de l’Afrique du Sud, est considérée par certains comme une alliée de l’ex-président Jacob Zuma