Le jour de Noël, alors que beaucoup profitaient des fêtes, une vidéo circulant sur le web montrait une démonstration de racisme qui a bouleversé beaucoup de gens dans le monde.
La vidéo, qui compte 3,9 millions de vues sur Twitter à ce jour, montre deux adolescents agressés dans une piscine “réservée aux Blancs” en Afrique du Sud.
En effet selon une description du clip publiée sur Twitter, un homme blanc âgé et ses amis étaient mécontents qu’un adolescent noir et son frère se trouvent dans une piscine qui, selon eux, est “réservée aux Blancs”.
On peut voir l’homme frapper un des adolescents au visage dans une piscine publique d’Afrique du Sud.
La personne qui a filmé et posté la vidéo(un membre de la famille) a déclaré dans son tweet : “La famille est venue passer la journée au MASELSPOORT RESORT & CONFERENCE CENTRE dans l’État libre. Mes frères ont été attaqués par ces hommes adultes parce qu’ils n’ont apparemment pas le droit d’aller dans la piscine, qui est réservée aux “Blancs””.
Le tweet a ensuite été partagé par un animateur radio nommé Tumii Frost.
Le porte-parole de la police locale, le brigadier Motantsi Makhele, a déclaré que les enquêteurs avaient été appelés pour “une situation violente qui se déroule dans un centre de vacances à Bloemfontein”.
Makhele a ajouté : “À leur arrivée, les membres ont trouvé les groupes déjà dispersés et ont été approchés par le parent d’une des victimes qui a déclaré que ses deux adolescents, âgés de 18 et 13 ans, avaient été agressés par un groupe d’hommes blancs pour l’utilisation d’une piscine”.
Le bureau du département de l’économie, du développement des petites entreprises, du tourisme et des affaires environnementales a condamné la situation en la qualifiant “d’acte insensé de racisme”.
“Par conséquent, nous demandons aimablement que tout cas de racisme soit signalé aux autorités chargées de l’application de la loi, et nous continuons à travailler avec la police pour contribuer à garantir que les responsables soient tenus responsables” poursuit le bureau.
M. Makhele a déclaré que l’affaire faisait l’objet d’une enquête de police et qu’elle serait portée devant les tribunaux