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Afrique du Sud : Jacob Zuma sous poursuite judiciaire ; il risque 2 ans de prison

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La Commission anticorruption a mis sa menace à exécution et saisi le Conseil constitutionnel pour que l’ex-président soit condamné pour outrage.

Face à un procès qui s’éternise et à un Jacob Zuma qui continue de faire le show, la commission chargée d’enquêter sur la corruption d’État généralisée de sa gouvernance a réclamé ce lundi 22 février, auprès de la plus haute juridiction du pays, deux ans de prison à l’encontre de l’ex-président sud-africain, pour son refus de témoigner. 

Depuis la création de la commission en 2018, Jacob Zuma, déjà mis en cause par une quarantaine de témoignages, multiplie les manœuvres pour éviter d’avoir à s’expliquer, empilant les recours ou faisant valoir son droit au silence.

Après des mois à jouer au chat et à la souris, la commission du juge Raymond Zondo a mis ses menaces à exécution en déposant un recours urgent auprès de la Cour constitutionnelle pour que l’ancien chef de l’État (2009-2018) soit puni d’avoir « intentionnellement et illégalement » refusé de faire avancer l’enquête. 

Lundi 15 février, l’ancien président sud-africain avait une énième fois snobé la commission anticorruption devant laquelle il était convoqué toute la semaine. Mais cette fois-ci, il avait en même temps fait fi d’une décision rendue en janvier par la Cour constitutionnelle, l’obligeant à comparaître et le privant du droit à garder le silence.

Avec Le point