Deux activistes originaires du Tchad en Afrique sont dans le collimateur des autorités du pays.
En effet, la présidence tchadienne a décidé de déchoir de leur nationalité deux militants accusés d’activités jugées incompatibles avec la citoyenneté. Charfadine Galmaye Saleh et Nguebla Makaila, connus pour leurs critiques envers le régime, voient leur statut de citoyens remis en cause alors qu’ils vivent en France.
Sur proposition du ministre de l’Administration du territoire, le Chef de l’État tchadien a retiré la nationalité tchadienne à Charfadine Galmaye Saleh et Nguebla Makaila. Le gouvernement les accuse de « connivences avec les puissances étrangères et activités incompatibles avec la qualité de citoyen tchadien ».

Promoteur de la page TchadOne, Charfadine Galmaye Saleh publie régulièrement des alertes et des articles critiques vis-à-vis du régime au pouvoir.
Nguebla Makaila, activiste et défenseur des droits de l’homme, avait regagné le pays en 2021 pendant la transition politique.
Il a occupé le poste de conseiller chargé des droits de l’homme à la Présidence, avant d’être relevé de ses fonctions en 2023. Installé de nouveau en France, il continue d’agir comme activiste, partageant sur sa page Facebook alertes, dénonciations et opinions critiques envers le gouvernement.