L’Afrique est la plateforme tournante du trafic de drogue. Les pays de l’Afrique de l’Ouest et de la corne de l’Afrique sont essentiellement touchés par ce phénomène. Ses stupéfiants en l’occurrence le cannabis et l’héroïne font l’objet de contrebande amenant les personnes impliquées (les Nigérians et les Ghanéens) à vivre de ce commerce illicte. En octobre 2007, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a estimé que la moyenne de saisies annuelles de cocaïne en Afrique était de 0,6 tonne, mais en 2007, cette moyenne avait grimpé à 2,5 tonnes et à 5,7 tonnes uniquement pour l’année 2007.
Côte d’Ivoire : Spectaculaire saisie de 3,5 tonnes de drogue en provenance du Ghana
Le nombre des personnes qui consomment les drogues est sans cesse croissant et le continent africain occupera la deuxième place au monde après l’Asie du Sud en 2050. En outre, 87 % des opioïdes pharmaceutiques saisis dans le monde provenaient d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique centrale et d’Afrique du Nord.
En 2016, il y avait 1,8 millions de consommateurs de cocaïne sur le continent. Toutes drogues confondues, il y a plus de 10 millions des consommateurs de drogues en Afrique, dont 5,7 millions rien qu’en Afrique de l’Ouest (2018). Avec plus de 50 % du total du continent, l’Afrique de l’Ouest est actuellement le plus grand consommateur de drogues d’Afrique. Une étude d’impact dénommée « ENACT », intitulée « Demande et consommation de drogues en Afrique : modélisation des tendances jusqu’en 2050 », publiée en 2019, a révélé les tendances régionales en Afrique entre 2015 et 2050.
