Ahmad Ahmad, l’ex-président de la Confédération africaine de football (CAF), s’est confié à RFI. Une première depuis sa suspension par le Tribunal arbitral du sport (TAS) en 2021.
Le Malgache est revenu sur certaines affaires menées durant son mandat, comme la rupture du contrat entre la CAF et Lagardere.
Une décision qui a privé la Confédération de revenus importants. Selon Ahmad Ahmad, la CAF n’avait pas vraiment un autre choix que de prendre cette décision.
« Nous y avons été contraints par la justice égyptienne, la COMESA [Marché commun de l’Afrique orientale et australe, NDLR] et les partenaires institutionnels.
Mais notre souhait était plutôt de pouvoir renégocier.
La FIFA nous a poussés dans ce sens, en faisant des promesses mirobolantes de millions de dollars qu’on trouvera facilement… », a-t-il déclaré.
L’ancien patron du football africain avoue avoir été « mal conseillé » dans la gestion de ce dossier et ne compte pas revenir dans le monde du football.