La semaine dernière, Akuapem Poloo a été libérée après avoir purgé moins de deux semaines de sa peine de 90 jours de prison pour un attentat à la pudeur impliquant son fils sur les médias sociaux.
Le mercredi 15 décembre, le tribunal, a libéré la mondaine et lui a infligé une amende de 12 000 GHC.
Dans l’une de ses dernières interviews, elle a affirmé qu’après sa condamnation, elle a dit à son fils qu’elle allait passer 3 mois au Nigeria pour travailler. Elle a ajouté que sa mère l’avait même aidé à le convaincre.

« Je l’aime tellement, il est la raison pour laquelle je souffre. Si je n’avais pas d’enfant, peut-être que je ne viendrais pas sur les réseaux sociaux », a-t-elle révélé dans une interview.
« Je lui ai dit que j’allais au Nigeria pour travailler. Ma mère lui avait dit que j’allais travailler », a-t-elle ajouté.
Akuapem Poloo est enfin libre, après avoir payé son amende.
Le lundi 6 décembre, l’avocat d’Akuapem Poloo a contesté le rejet de son appel par la Haute Cour concernant sa condamnation à 90 jours de prison pour attentat à la pudeur impliquant son fils sur les réseaux sociaux.
« Veuillez noter que la condamnée ici présente est lésée par le jugement de la High Court Criminal Division (1)Accra, Sa Seigneurie Ruby Aryeetey en date du 1er décembre 2021 rejetant l’appel de l’appelant contre la déclaration de culpabilité et la condamnation à 90 jours d’emprisonnement imposée à l’appelant sur chaque chef d’accusation à courir concurremment par Son Honneur Mme Christiana Cann en date du 16 avril 2021, fait appel par la présente à la cour d’appel pour les motifs énoncés ci-dessous et pour la libération énoncée ci-dessous », indique l’avis.
« Que le savant juge a commis une erreur en n’appréciant pas qu’en tant que jeune délinquant primaire et parent unique, une peine non privative de liberté d’une amende au lieu d’une peine privative de liberté de 90 jours imposée à l’appelant par le tribunal de première instance est appropriée en l’espèce. Que la peine privative de liberté de 90 jours imposée à l’appelant soit annulée et remplacée par une peine non privative de liberté ou une amende », a-t-il déclaré.
En conséquence, un panel de 3 membres de la Cour d’appel mercredi, le 15 décembre, a annulé la peine de 90 jours de prison imposée à l’appelante et lui a plutôt infligé une amende.