Initialement prévu pour être organisé en juin 2020, et reporté en raison de la pandémie de coronavirus, le premier festival tech afro-caribéen se tiendra finalement à Paris en juin 2021. L’objectif d’un tel festival est d’offrir un espace inclusif, ouvert à tous, face au manque de diversité de la tech.
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Cette initiative commune de Awa Ndiaye et Tolúlọpẹ́ Ògúnrẹ̀mí est née de leurs expériences professionnelles et d’un même constat : le manque d’ouverture et de diversité de la tech a des conséquences bien concrètes pour les personnes afro-caribéennes.
« De mes expériences professionnelles, associatives, comme chez Diversidays, j’ai pu constater et vivre le manque de diversité qu’il y avait dans la tech, de façon globale : diversité de genre, de race, de sexualité, de neurodiversité, de handicap. Ce sont des sujets peu abordés. Beaucoup de personnes qui se reconnaissent dans cette diversité ne sont pas forcément incluses dans la tech », résume Awa Ndiaye.
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Les conséquences de ce manque de diversité se retrouvent aussi dans les productions de l’univers de la tech, mettant potentiellement les usagers afro-caribéens de ces outils dans des situations délicates. « On a des exemples de ces discriminations : des algorithmes qui prennent des décisions qui sont 3 fois plus incriminantes pour les personnes noires ou racisées, ou des apps telles que Uber ou Lyft qui font payer plus cher des courses dans ou vers des quartiers non-blancs », énumère Awa Ndiaye.