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Alexeï Navalny : la Russie s’oppose à la demande de la Cour européenne des droits de l’homme

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La situation de l’opposant russe Alexeï Navalny incarcéré dans son pays, continue de faire la une de la presse internationale. En effet, depuis que l’homme politique a regagné son pays après une convalescence due à un empoisonnement, il a été arrêté par les autorités russes. Ces derniers justifient l’interpellation de l’opposant par le non-respect de son contrôle judiciaire, alors qu’il était sous le coup d’une peine avec sursis.

Une fin de non-recevoir opposée par le ministre de la Justice

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a réagi à la situation en exigeant de la Russie, une libération immédiate d’Alexeï Navalny. Selon la CEDH, il faut que ce dernier soit libéré à cause de « l’ampleur du risque pour [sa] vie ». Suite à cette demande de la cour, le ministre de la Justice russe a opposé une fin de non-recevoir. D’après les informations données par les médias russes, le ministre Konstantin Tchouitchenko a fait savoir qu’« il n’y a aucune base légale en droit russe permettant la libération de cette personne ». Il a par ailleurs fustigé une « ingérence grossière » dans les affaires de la Russie ainsi qu’une décision à caractère « politique ».

« Il ne peut en être autrement »

Notons que l’intervention de la CEDH a été saluée par les partisans d’Alexeï Navalny, qui ont estimé que la Russie devrait se plier à la décision de la Cour européenne. Dans une interview accordée à un média français, Olga Mikhaïlova, avocate d’Alexeï Navalny a confié que : « la Russie est obligée de mettre en œuvre cette décision (…) il ne peut en être autrement, car la convention européenne (des droits de l’Homme) fait partie de la législation russe ».

Avec lanouvelletribune.info