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Algérie / Complot contre l’autorité : Saïd Bouteflika et co-accusés acquittés

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Condamnés par la Cour d’appel militaire de Blida à 15 ans de réclusion criminelle, à l’exception de Louisa Hanoune qui, elle, a écopé de 3 ans, dont 9 mois ferme pour non-dénonciation de crime, Saïd Bouteflika, le frère conseiller du président déchu, les généraux à la retraite Mohamed Mediène, et Bachir Tartag ont été acquittés ce samedi dernier par la Cour suprême.

Mais, Saïd Bouteflika et Bachir Tartag, resteront en prison, inculpés dans d’autres affaires distinctes. Le premier sera transféré vers un établissement pénitentiaire civil et le second restera à la prison militaire de Blida.

Les quatre acquittés étaient accusés de s’être réunis en mars 2019 pour élaborer un plan de déstabilisation du haut commandement de l’armée qui demandait alors publiquement le départ du président Bouteflika pour sortir de la crise née du Hirak, le soulèvement populaire inédit qui a contraint l’ex-chef de l’Etat à la démission en avril 2019.

Les peines de 15 ans de prison de Saïd Bouteflika, de Toufik, l’ancien tout-puissant chef du tentaculaire Département du renseignement et de la sécurité (DRS), et de son ex-bras droit Athmane Tartag, qui lui avait succédé, avaient été confirmées en appel en février 2020.

Louisa Hanoune, secrétaire générale du parti des travailleurs (PT, trotskiste), avait vu sa peine réduite de quinze à trois ans, dont neuf mois ferme. Elle avait été libérée en février 2020.

Répression

Saïd Bouteflika fut l’influent conseiller spécial de son frère Abdelaziz durant ses 20 ans de présidence (1999-2019).

Son pouvoir s’était renforcé au point d’être considéré comme le président-bis, à mesure que déclinait la santé du chef de l’Etat, victime en 2013 d’un AVC qui l’a laissé paralyser et aphasique.

Après la démission forcée de son frère, Saïd Bouteflika a été cité dans plusieurs affaires de corruption en compagnie d’anciens oligarques proches de l’ex-président algérien.

Plusieurs magnats de l’ère Bouteflika ont été ainsi lourdement condamnés, dont Ali Haddad, l’ex-dirigeant de la principale organisation patronale algérienne, le Forum des chefs d’entreprises (FCE).

De plus, de nombreux opposants et militants du Hirak ont été également arrêtés, jugés et condamnés dans un climat de répression à l’encontre des opposants, des médias indépendants et des blogueurs.

Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), une association aidant les prisonniers d’opinion, les interpellations et arrestations ciblant les militants anti régime sont quotidiennes malgré l’arrêt des manifestations hebdomadaires du Hirak depuis mars 2020 à cause de la pandémie de Covid-19.

D’après le CNLD, plus de 90 personnes sont actuellement détenues en Algérie pour des faits liés à la contestation et aux libertés individuelles.

Condamnés par la Cour d’appel militaire de Blida à 15 ans de réclusion criminelle, à l’exception de Louisa Hanoune qui, elle, a écopé de 3 ans, dont 9 mois ferme pour non-dénonciation de crime, Saïd Bouteflika, le frère conseiller du président déchu, les généraux à la retraite Mohamed Mediène, et Bachir Tartag ont été acquittés ce samedi dernier par la Cour suprême.

Mais, Saïd Bouteflika et Bachir Tartag, resteront en prison, inculpés dans d’autres affaires distinctes. Le premier sera transféré vers un établissement pénitentiaire civil et le second restera à la prison militaire de Blida.

Les quatre acquittés étaient accusés de s’être réunis en mars 2019 pour élaborer un plan de déstabilisation du haut commandement de l’armée qui demandait alors publiquement le départ du président Bouteflika pour sortir de la crise née du Hirak, le soulèvement populaire inédit qui a contraint l’ex-chef de l’Etat à la démission en avril 2019.

Les peines de 15 ans de prison de Saïd Bouteflika, de Toufik, l’ancien tout-puissant chef du tentaculaire Département du renseignement et de la sécurité (DRS), et de son ex-bras droit Athmane Tartag, qui lui avait succédé, avaient été confirmées en appel en février 2020.

Louisa Hanoune, secrétaire générale du parti des travailleurs (PT, trotskiste), avait vu sa peine réduite de quinze à trois ans, dont neuf mois ferme. Elle avait été libérée en février 2020.

Répression

Saïd Bouteflika fut l’influent conseiller spécial de son frère Abdelaziz durant ses 20 ans de présidence (1999-2019).

Son pouvoir s’était renforcé au point d’être considéré comme le président-bis, à mesure que déclinait la santé du chef de l’Etat, victime en 2013 d’un AVC qui l’a laissé paralyser et aphasique.

Après la démission forcée de son frère, Saïd Bouteflika a été cité dans plusieurs affaires de corruption en compagnie d’anciens oligarques proches de l’ex-président algérien.

Plusieurs magnats de l’ère Bouteflika ont été ainsi lourdement condamnés, dont Ali Haddad, l’ex-dirigeant de la principale organisation patronale algérienne, le Forum des chefs d’entreprises (FCE).

De plus, de nombreux opposants et militants du Hirak ont été également arrêtés, jugés et condamnés dans un climat de répression à l’encontre des opposants, des médias indépendants et des blogueurs.

Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), une association aidant les prisonniers d’opinion, les interpellations et arrestations ciblant les militants anti régime sont quotidiennes malgré l’arrêt des manifestations hebdomadaires du Hirak depuis mars 2020 à cause de la pandémie de Covid-19.

D’après le CNLD, plus de 90 personnes sont actuellement détenues en Algérie pour des faits liés à la contestation et aux libertés individuelles.

Condamnés par la Cour d’appel militaire de Blida à 15 ans de réclusion criminelle, à l’exception de Louisa Hanoune qui, elle, a écopé de 3 ans, dont 9 mois ferme pour non-dénonciation de crime, Saïd Bouteflika, le frère conseiller du président déchu, les généraux à la retraite Mohamed Mediène, et Bachir Tartag ont été acquittés ce samedi dernier par la Cour suprême.

Mais, Saïd Bouteflika et Bachir Tartag, resteront en prison, inculpés dans d’autres affaires distinctes. Le premier sera transféré vers un établissement pénitentiaire civil et le second restera à la prison militaire de Blida.

Les quatre acquittés étaient accusés de s’être réunis en mars 2019 pour élaborer un plan de déstabilisation du haut commandement de l’armée qui demandait alors publiquement le départ du président Bouteflika pour sortir de la crise née du Hirak, le soulèvement populaire inédit qui a contraint l’ex-chef de l’Etat à la démission en avril 2019.

Les peines de 15 ans de prison de Saïd Bouteflika, de Toufik, l’ancien tout-puissant chef du tentaculaire Département du renseignement et de la sécurité (DRS), et de son ex-bras droit Athmane Tartag, qui lui avait succédé, avaient été confirmées en appel en février 2020.

Louisa Hanoune, secrétaire générale du parti des travailleurs (PT, trotskiste), avait vu sa peine réduite de quinze à trois ans, dont neuf mois ferme. Elle avait été libérée en février 2020.

Répression

Saïd Bouteflika fut l’influent conseiller spécial de son frère Abdelaziz durant ses 20 ans de présidence (1999-2019).

Son pouvoir s’était renforcé au point d’être considéré comme le président-bis, à mesure que déclinait la santé du chef de l’Etat, victime en 2013 d’un AVC qui l’a laissé paralyser et aphasique.

Après la démission forcée de son frère, Saïd Bouteflika a été cité dans plusieurs affaires de corruption en compagnie d’anciens oligarques proches de l’ex-président algérien.

Plusieurs magnats de l’ère Bouteflika ont été ainsi lourdement condamnés, dont Ali Haddad, l’ex-dirigeant de la principale organisation patronale algérienne, le Forum des chefs d’entreprises (FCE).

De plus, de nombreux opposants et militants du Hirak ont été également arrêtés, jugés et condamnés dans un climat de répression à l’encontre des opposants, des médias indépendants et des blogueurs.

Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), une association aidant les prisonniers d’opinion, les interpellations et arrestations ciblant les militants anti régime sont quotidiennes malgré l’arrêt des manifestations hebdomadaires du Hirak depuis mars 2020 à cause de la pandémie de Covid-19.

D’après le CNLD, plus de 90 personnes sont actuellement détenues en Algérie pour des faits liés à la contestation et aux libertés individuelles.