C’est l’un des plus fins connaisseurs de l’État algérien qui s’éteint. Mourad Medelci, 75 ans, est décédé dans la nuit du 27 janvier.

Sa mort intervient à un moment critique en Algérie. L’élection présidentielle au cours de laquelle le Conseil constitutionnel est appelé à jouer un rôle central, est prévue pour le 18 avril.
Medelci, proche du président Abdelaziz Bouteflika, a été nommé président du Conseil constitutionnel en septembre 2013, succédant ainsi à Tayeb Belaiz.

Le Conseil constitutionnel algérien, la plus haute instance judiciaire du pays, surveille les élections et les référendums présidentiels et parlementaires, examine les recours, proclame les résultats finaux et examine la constitutionnalité des lois.
Né en 1943 à Tlemcen, Mourad Medelci a occupé différents portefeuilles ministériels entre 1988 et 2013, dont le Commerce, les Finances et les Affaires étrangères.
Rappelons qu’il se battait depuis de longs mois contre une maladie grave. Sa dernière apparition publique remontait aux Cérémonies du 1er novembre à Alger, où il était apparu très affaibli.