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Algérie/Démission de Tayeb Belaiz, le président du Conseil constitutionnel

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Le président du Conseil constitutionnel algérien, Tayeb Belaiz, une des principales figures du régime, a présenté sous la pression conjuguée de l’armée et de la rue, sa démission mardi 16 avril selon la télévision nationale. Le Conseil constitutionnel est notamment chargé de valider les candidatures à la présidentielle fixée au 4 juillet pour élire un successeur au président démissionnaire Abdelaziz Bouteflika et de veiller à la régularité des opérations de vote.

Cette démission intervient au 1er jour d’une révision exceptionnelle des listes électorales, qui doit durer une semaine, dans la perspective de la présidentielle du 4 juillet.

Le samedi 13 avril dernier, plus d’une centaine d’avocats et magistrats ont manifesté devant le ministère de la Justice à Alger. Au nom de l’indépendance de la Justice, ils refusent de superviser la présidentielle du 4 juillet.

Sans eux, difficile d’organiser un scrutin. En principe, leur mission est de veiller au bon déroulement du vote.

Les contestataires, qui ont obtenu début avril le départ de Bouteflika après 20 ans de règne, réclament désormais notamment le départ des “3 B”: le président par intérim Abdelkader Bensalah, le Premier ministre Noureddine Bédoui, et M. Belaiz.

Pour les contestataires algériens, le maintien à la tête de l’Etat des structures et personnalités issues du “système” mis en place par M. Bouteflika ne permettent pas de garantir un scrutin libre et équitable pour élire son successeur.