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Algérie : première peine de prison infligée à un lycéen pour fraude au brevet

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Pour avoir diffusé le corrigé d’une épreuve du brevet, un lycéen algérien s’est vu infliger une peine d’un an de prison en vertu de nouvelles dispositions du code prévoyant de lourdes peines pour ce type de fraude, a annoncé le samedi 11 septembre 2020, le ministère de la Justice, selon l’AFP. 

Les tribunaux ont commencé à prononcer les «premières peines d’emprisonnement» pour des faits liés à la fuite des sujets de l’examen du Brevet d’enseignement moyen (BEM), la diffusion de corrigés et la «triche», a précisé le ministère dans un communiqué. Le tribunal de Guelma (nord-est) a condamné ce lycéen à un an de prison ferme pour avoir «diffusé le corrigé de l’examen de langue arabe sur sa page Facebook», selon la même source.

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Une autre personne, accusée d’avoir fait «fuiter le sujet de langue arabe par téléphone portable», a été placée en détention provisoire par le tribunal de Msila (230 km au sud d’Alger). Son procès doit avoir lieu dimanche, selon le ministère. 

Le code pénal, amendé en avril, criminalise «l‘atteinte aux examens et concours». Toute personne impliquée dans la fraude aux examens encourt une peine allant d’un à 15 ans de prison. Le phénomène de fraude aux examens du brevet et du baccalauréat a pris de l’ampleur ces dernières années en Algérie. En 2016, des dizaines de personnes, dont des cadres de l’Éducation nationale, ont été arrêtées, soupçonnées d’être impliquées dans des fuites massives de sujets du baccalauréat sur Internet.