L’Algérie va dominer le secteur industriel en Afrique grâce à 8 accords conclus dans le cadre de la foire intra-africaine du commerce (IATF 2025).
En effet, la holding algérienne SNS a conclu plusieurs protocoles d’accord d’une valeur totale de 950 millions de dollars avec des entreprises internationales et africaines.
Ces accords visent à renforcer les capacités industrielles du pays, accroître le taux d’intégration locale et stimuler les exportations vers le continent africain.
La cérémonie de signature s’est tenue sous la supervision du secrétaire général du ministère de l’industrie, Adel Khaman, aux côtés de Kamal Mouli, président du Conseil algérien du renouveau économique, et d’Omar Rakash, directeur général de l’Agence algérienne d’investissement. Plusieurs responsables de SNS et de ses filiales étaient également présents.
Huit accords structurants ont été annoncés. Le premier, signé entre ANABIB Spa et l’égyptien Elsewedy Electric, porte sur le développement des infrastructures agricoles et des réseaux d’irrigation.
Le deuxième associe ANABIB à la société chinoise Habicare pour un contrat de 110 000 tonnes de produits, dont un premier lot de 6 000 tonnes.
Un troisième protocole, conclu avec Shanxi Installation Group (Chine), concerne la formation et la galvanisation de services, avec une production attendue de 2 800 tonnes dans le cadre du bloc ANABIB–THB Automotive.
D’autres partenariats ont été officialisés, notamment avec Algeria Faw Trucks Industries et MansourEMGS Algérie pour la fourniture de pièces détachées (pare-chocs, lampes, équipements électriques). Un sixième accord, conclu avec CFTS Sénégal, vise à renforcer la présence d’ANABIB sur les marchés ouest-africains.
Deux filiales de SNS ont également signé des protocoles distincts. La branche ENCC, dirigée par Arbat Saeed, a conclu un partenariat avec Algeria Faw Industries pour la fabrication de structures de camions.
De son côté, FONDAL, représentée par son directeur général Ganayat Abdel-Hakim, a signé un accord préliminaire avec CFTS Sénégal prévoyant la création d’une unité de production destinée à soutenir l’expansion industrielle en Afrique de l’Ouest.
Ces engagements, selon les autorités présentes, traduisent la volonté de l’Algérie de s’imposer comme un acteur industriel de premier plan en Afrique.
Ils devraient permettre de renforcer la coopération avec plusieurs partenaires internationaux, d’améliorer la compétitivité des entreprises locales et de générer de nombreux emplois directs et indirects, tant au niveau national que régional.
