Trente-quatre bureaux de police et des appartements ont été perquisitionnés mercredi, a annoncé le ministre conservateur Herbert Reul. Ces perquisitions font suite à la découverte de contenus pro-Hitlériens sur Internet.
Une enquête pour incitation à la haine raciale vise actuellement 11 fonctionnaires de police et une procédure disciplinaire a été engagée contre 29 policiers au total, qui ont été suspendus. Dans des groupes de discussions sur la messagerie WhatsApp, une centaine de photos d’Adolf Hitler et de croix gammées ont été découvertes, ainsi que des drapeaux du Reich et un montage montrant un réfugié dans une chambre à gaz.
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Le ministre régional de l’Intérieur a qualifié ces faits de “honte pour la police de Rhénanie du nord-Westphalie”. “Les extrémistes de droite et les néo-nazis n’ont absolument rien à faire (…) dans notre police”, a-t-il déclaré à Düsseldorf, capitale de l’État régional, devant la presse.
Il n’y a pas de place pour de telles idées au sein de la police, estime également le syndicat policier allemand dans les pages du Rheinische Post. Ce “petit groupe” ne représente pas l’ensemble de la fonction, ajoute un représentant syndical.