Le premier événement, qualifié de “sexuellement ouvert”, était organisé dans un bâtiment vide où des dizaines de personnes étaient rassemblées. Le rassemblement était présenté sur Facebook sous le titre : “Your pride fuck is not cancelled“. Une annonce quelque peu présomptueuse, puisque la police allait rapidement débarquer pour mettre fin aux festivités.
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Les policiers n’eurent qu’à suivre un bus-navette qui amenait les participants. Sur place, ils constatèrent très rapidement que les règles sanitaires décidées par les autorités pour prévenir une nouvelle propagation du virus n’étaient pas respectées. Le second événement interrompu par la police se tenait lui dans la cave d’un sex-shop situé dans le quartier chaud de la ville portuaire. Pas moins de 65 personnes s’y étaient rassemblées pour une fête fétichiste organisée à grand renfort de cuir et de latex.
Selon la police, les participants y dansaient de manière bien trop rapprochée, tandis qu’un appareillage diffusait un brouillard artificiel dans la pièce. “L’air dans la pièce était très humide”, a sobrement indiqué un policier pour décrire la situation.