Dans une déclaration de presse, Angela Merkel, dont les relations avec Donald Trump étaient compliquées, a “félicité très chaleureusement” Joe Biden.
La chancelière a salué “l’expérience en politique intérieure et étrangère” de celui qui deviendra en janvier le 46e président des États-Unis. “Il connaît bien l’Allemagne et l’Europe”, a souligné Mme Merkel, sans évoquer l’actuel président, qui ne s’est jamais rendu en Allemagne durant ses quatre années de mandat.
Mme Merkel, première femme à diriger l’Allemagne, s’est également réjouie que le poste de vice-président soit occupé par une femme, Kamala Harris, une “source d’inspiration pour beaucoup, un exemple des possibilités de l’Amérique”.
“L’amitié entre nos deux pays a fait ses preuves depuis des décennies (…) c’est un trésor commun”, a souligné Mme Merkel, qui va connaître avec M. Biden son quatrième président américain depuis qu’elle est chancelière. “Nous sommes alliés au sein de l’OTAN, nous partageons des valeurs fondamentales de dignité, de démocratie et d’État de droit”, a-t-elle fait valoir.
Berlin et Washington “doivent faire front commun et relever les grands défis de notre époque, côte à côte dans l’épreuve sévère de la pandémie de coronavirus, côte à côte dans la lutte contre le réchauffement climatique et ses conséquences mondiales, dans la lutte contre le terrorisme”, a détaillé Mme Merkel.