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‘Aller plus loin dans la consolidation du mieux-être pour tous’

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Faure Gnassingbé ce mercredi 30 septembre
Faure Gnassingbé ce mercredi 30 septembre

Le chef de l’État togolais a prononcé un discours lors du débat général de la 70e Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ce mercredi 30 septembre.

Une intervention axée sur les défis à relever par le Togo en de développement durable et de lutte contre le changement climatique.

Faure Gnassingbé a commencé son discours en rendant hommage à l’ONU au nom des Togolais pour la « coopération féconde » entre l’institution et le Togo. « Nous n’oublierons pas que tout au long de ce processus électoral (la présidentielle d’avril 2015 NDLR), le Togo a bénéficié d’un appui multiforme et d’un accompagnement attentif de ses amis et partenaires et, en particulier, du PNUD et du Bureau des Nations Unies en Afrique de l’Ouest », a-t-il déclaré.

Outre la poursuite des réformes politiques, « la priorité des priorités pour les Togolais est d’aller plus loin dans la consolidation du mieux-être pour tous et de prendre ainsi une part active à la réalisation de notre nouvel engagement pour le développement », a poursuivi le chef de l’État, insistant sur la nécessité de promouvoir l’inclusion économique et sociale.

En qualité de superviseur de la lutte contre Ebola au sein de l’espace CEDEAO, le Président Faure Gnassingbé a remercié les partenaires qui se sont mobilisés pour venir à bout de l’épidémie. « Notre profonde gratitude aux États, aux organisations régionales, à tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux, aux organisations non gouvernementales qui ont mobilisé des moyens considérables et ont agi, de diverses manières, pour aider les pays concernés à endiguer l’épidémie», a-t-il ainsi déclaré, soulignant que cette crise a engendré « des pertes de l’ordre de 2 milliards de dollars ». Il a invité ses interlocuteurs à, à travers de pareilles crises, « penser le développement autrement ».

« Le monde a aujourd’hui suffisamment de recul pour admettre qu’il peut y avoir, dans nos différents pays, un conflit entre les objectifs de développement, à long terme, et les contraintes et exigences financières, à court ou moyen terme. Cela ne doit pas se faire au détriment du développement », a plaidé Faure Gnassingbé en souhaitant une prise en compte des réalités sociales et culturelles de l’Afrique dans les conditionnalités liées à l’aide au développement.

A quelques semaines de la Conférence de Paris sur les changements climatiques, Faure Gnassingbé a réclamé « un accord international contraignant » avec l’objectif d’un « maintien du réchauffement climatique au-dessous de la barre de 2° Celsius ».

« Je saisis l’occasion qui m’est offerte ce jour pour rappeler que les défis économiques, sécuritaires et environnementaux liés au milieu marin, seront examinés lors du sommet extraordinaire sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique que le Togo accueille l’an prochain à Lomé, sous l’égide de l’Union africaine », a poursuivi dans son discours le chef de l’État. Les défis sécuritaires multiformes ont été évoqués, Boko Haram, le terrorisme, les extrémismes… « Le Togo entend capitaliser sur les acquis de la réforme de son système de défense et de sécurité pour mieux se positionner dans l’environnement sous régional et international ».

Souhaitant un joyeux (70e) anniversaire à l’organisation, Faure Gnassingbé a conclu son discours en émettant le vœu que la coopération multiforme qui « mobilise au sein de la grande famille des Nations Unies puisse continuer à s’intensifier dans tous les domaines où elle peut permettre à l’Homme de mieux avancer vers le progrès, dans la solidarité et le partage ».

Le discours ici