Amel Bent est revenue sur ses débuts dans le monde de la musique au cours d’une interview pour le magazine Télé 7 jours. France 2 diffusera ce lundi 25 janvier, le téléfilm “Les sandales blanches”. Amel Bent tient le premier rôle de cette fiction qui raconte l’histoire de Malika Bellaribi, une fille issue des bidonvilles algériens de Nanterre condamnée à ne jamais marcher et devenue cantatrice à succès.
“Nous avons cet instinct de survie en commun. Pour Malika, chanter, réussir dans la musique, c’est sortir de la misère. J’avais ça en moi à mes débuts. J’enchaînais les castings, car pour moi, c’était une question de survie. Comme Malika, j’ai dû affronter la barrière sociale, la pauvreté… Quand tu n’as pas d’argent, c’est compliqué de se lancer”, a confié Amel Bent dans une interview pour Télé-Loisirs.
“Pour me rendre à mes castings, notamment celui de Nouvelle Star, j’ai pris un train sans billet. J’ai également dormi dehors. C’est ça la réalité et le message de ce téléfilm, quand tu viens d’un milieu défavorisé, tu as l’impression que tu ne t’en sortiras jamais”, a-t-elle ajouté.

Dans cet entretien, l’artiste révèle également avoir été confrontée au racisme, mais elle relativise. “J’ai grandi normalement. Je suis allée à l’école avec des enfants qui me ressemblaient, d’autres pas. Aujourd’hui, j’ai deux filles issues de cultures différentes puisque mon mari est corse et marseillais et moi d’origine algérienne et parisienne.”