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Angelina Jolie : son sosie zombie sort de prison et affiche son vrai visage

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Une histoire lunaire. Sahar Tabar, celle que la presse internationale surnomme la “sosie zombie” d’Angelina Jolie a gagné son combat contre la justice iranienne. Sortie de prison, la jeune femme de 19 ans avait été arrêtée l’année dernière pour “corruption”, “incitation à la violence” et “blasphème”. Elle encourait 10 années de prison.

Sahar Tabar a gagné une popularité mondiale lorsque les internautes ont pris son maquillage, ses retouches photos et autres prothèses pour des opérations de chirurgie esthétique soit-disant réalisées dans le but de ressembler à Angelina Jolie. À l’époque, on disait même qu’elle avait subi 50 opérations. Rien de tout cela n’est vrai.

Un fait qu’elle a encore confirmé dans une interview à la chaîne Rokna. “Ce que vous avez vu sur Instagram n’étaient que des effets spéciaux que j’ai utilisés pour créer cette image”, a-t-elle expliqué, précisant avoir voulu devenir célèbre depuis sa tendre enfance. “Internet était la solution facile. C’est bien plus simple que de devenir actrice. Je suis certaine de ne jamais plus utiliser Instagram sur mon téléphone”, a-t-elle juré. Sans effets spéciaux, la jeune femme dévoile ainsi son vrai visage face aux caméras. “Je ne ressemble pas à ces photos photoshopées”, a-t-elle réaffirmé le 18 décembre 2020.

En publiant ces photos, Sahar Tabar ne pensait pas recevoir autant de critiques et d’articles malveillants venant du monde entier. Véritablement dépassée par l’ampleur de ses montages, elle voit même son projet détourné. Elle ne cherchait pas à ressembler à Angelina Jolie, mais bien à Émilie, le personnage d’animation du film Les noces funèbres de Tim Burton. “J’ai vu que les gens suivaient ce que je faisais et que mon nombre de likes augmentait. Je pensais bien faire”, a poursuivi la jeune femme, qui aurait dû aller à l’université sans cette arrestation rocambolesque d’octobre 2019.

Pour l’inculper, le gouvernement iranien s’était basé sur “de nombreuses demandes du public” de son arrestation. Depuis sa détention – heureusement médiatisée – Amnesty International avait notifié l’Iran plusieurs fois que sa décision était une violation des droits de Sahar Tabar.

Sahar Tabar – dont le vrai nom est Fatemeh Khishvand – a été emprisonnée pendant 14 mois après son arrestation en octobre 2019. En avril, un centre américain oeuvrant pour les droits de l’Homme en Iran, le CHRI, avait expliqué qu’elle avait été placée sous aide respiratoire après avoir contracté la Covid-19.

Avec PurePeople